Retour sur la manifestation du 14 juin.

Déclaration
de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT

ENSEMBLE ON EST PLUS FORT!

Le 14 juin a marqué cette lutte contre la loi Travail et pour un Code du Travail digne du 21ème siècle, comme un moment fort et particulier. Pour la poursuite du mouvement, 2 nouvelles journées d’actions sont déjà annoncées par l’intersyndicale, les 23 et 28 juin ; 28 juin, jour où le Sénat votera cette loi.

Rassembler hier à Paris un million de salariés, chômeurs, retraités, unis dans un même élan, pour un même objectif et ceci après 3 mois d’actions, est un formidable catalyseur pour la poursuite de la mobilisation.

Au total c’est 1.300.000 manifestants dans tout le pays.
La FTM-CGT félicite et remercie toutes celles et tous ceux qui se sont impliqués pour cette réussite de la mobilisation.

Cela conforte la volonté de poursuivre jusqu’à satisfaction de nos revendications.
Ce mouvement social s’enracine dans la durée. On recense également dans les territoires, de nombreuses initiatives de sensibilisations des salariés et d’explications de nos propositions.

De nouvelles formes d’actions impactant l’économie sont engagées en dehors des centres villes, par des initiatives dans les zones industrielles au plus proches des salariés, par des barrages filtrants, distributions de tracts…
La FTM dénonce et condamne la responsabilité du gouvernement dans les violences perpétrées par les casseurs, qui ont attaqué en toute impunité les manifestants, leurs cars, vandalisant tout sur leur passage.

Où est l’irresponsabilité des syndicats lorsque ce sont les Cheminots qui défendent la Gare Montparnasse ou les infirmiers en grève qui tentent de protéger l’Hôpital Necker ?

La FTM-CGT va poursuivre les débats avec les salariés et proposer la mobilisation. Pour cela nous avons trois outils, la votation citoyenne et nos propositions pour un autre Code du Travail ainsi qu’une Convention Collective Nationale pour tous les métallos.

NE LACHONS RIEN !
NE CEDONS PAS AUX PROVOCATIONS ET A LA DESINFORMATION !
LA VICTOIRE EST AU BOUT ! Montreuil, le 15 juin 2016

 

Manifestation du 14 juin.

Voilà ce que nous montre les médias:

Des casseurs qui ont des ordres de je ne sais qui afin de décrédibiliser les syndicats.

Ce que nous montre pas les médias:

Des personnes solidaires et non violentes qui luttent afin de faire respecter les valeurs de justice sociale de progrès, de solidarité, d’égalité et de démocratie dans la société.

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L’HEURE EST AU DEBAT ET A LA MOBILISATION, mardi 14 Juin à PARIS.

CGT SAFRAN

Les 1 et 2 juin 2016, la CGT Safran s’est réunie en coordination des syndicats du groupe, avec la participation de 45 militants de 18 établissements. Lors de celle-ci, nous avons échangé sur l’actualité nationale à partir du vécu et de la réalité dans nos sociétés composées de 41 500 salariés en France.

Il en ressort différentes interrogations et appréhensions qui font le quotidien de nombreux salariés concernant notamment :

  • La stratégie Groupe: avec le recentrage vers les activités de l’aéronautique et de défense ainsi que l’externalisation de nombreuses productions vers des pays à « bas coûts », dont le Mexique où le groupe a implanté 11 usines avec 6000 salariés mais également la Pologne, le Maroc, la Malaisie, la Chine, …
  • L’emploi: l’augmentation de la précarité (2568 intérimaires et CDD) et d’un turn-over engendrant des pertes de compétences qui dégradent les conditions de travail. Tout cela s’accompagne de l’augmentation des heures supplémentaires représentant l’équivalent de 345 emplois à plein temps.
  • L’évolution de la rémunération  inéquitable: avec d’un côté des augmentions de 35% du directeur général et de 15% des plus hauts cadres et de l’autre, des budgets d’augmentation de salaire entre 1,5% et 2,2% pour le reste du personnel Safran.

La CGT du groupe Safran condamne les différents projets de financiarisation du travail. La rentabilité prédomine sur la partie technique de nos produits au détriment de la place de l’humain au cœur de nos métiers.

Cette crainte est accentuée par le projet de « loi travail » qui vient s’ajouter aux récentes lois Rebsamen et Macron, mises en œuvre par le gouvernement pour le Medef.

De plus, la CGT Safran dénonce l’attitude du patronat (UIMM) dans la négociation concernant la refonte complète des grilles de classifications métallurgie avec pour objectif la baisse du coût du travail.

Nous condamnons fermement ces projets qui ne priorisent pas celles et ceux qui créent les richesses du groupe (17 milliards de chiffre d’affaires pour Safran avec une moyenne de 14% de taux de profitabilité). Face à cette situation, la CGT va amplifier les débats avec les salariés, proposer le rassemblement le plus large afin d’élaborer des pistes de réflexions, de revendications et de mobilisations.

A partir de la situation quotidienne de chacun, les syndicats CGT du groupe Safran appellent l’ensemble des salariés à participer aux différents débats et assemblées pour s’inscrire dans la journée d’action nationale interprofessionnelle du mardi 14 Juin à PARIS autour des salaires, de l’emploi et de la loi travail.

Sur ce dernier point, l’intersyndicale nationale CGT, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL, FO met en place : une votation citoyenne permettant à chacune et chacun de se prononcer sur le projet de « loi travail ».

La CGT Groupe Safran appelle l’ensemble des salariés du groupe à participer à cette consultation nationale.

POUR LE PARTAGE DU TRAVAIL ET L’EMPLOI POUR TOUS
LA CGT REVENDIQUE UN CODE DU TRAVAIL DU XXI SIECLE

Loi travail : la mobilisation va se poursuivre les 26 mai et 14 juin.

Rappels fondamentaux sur la loi El KHOMRY.

 

1) Votre patron pourra faire approuver un accord par référendum en contournant les délégués syndicaux. Bel outil pour le chantage à l’emploi.

 

2) Des accords augmentant votre temps de travail peuvent être signés alors même que votre entreprise n’a aucunes difficultés économiques

 

3) La modulation de votre temps de travail, vous en rêviez ? La loi travail l’a fait. Entre autres conséquences : adieu la rémunération des heures sup’ !

 

4) N’essayez plus de programmer des sorties, votre employeur peut vous appeler à tout moment lorsque vous êtes d’astreinte ou à temps partiel.

 

5) Votre patron pourra vous prévenir trois jours avant la date de vos congés que ceux-ci sont reportés. Vive les assurances annulation !

 

6) Les juges ne pourront plus vérifier si l’entreprise qui vous licencie pour motif économique connaît de réelles difficultés…

 

7) Au diable la loi ou les accords de branche, ce sera l’accord d’entreprise qui dictera sa loi. Chaque entreprise aura ses propres règles…