MANIFESTATION DU JEUDI 14 JUIN A MANTES LA JOLIE.

 

 

Une forte  demande des syndicats de la région Mantaise et après une réunion le 4 juin à l’UL de Mantes, la décision a été prise de manifester.

Ce Jeudi 14 juin 2018 dans le centre-ville de Mantes à partir de 9h00.

Les syndicats CGT des territoriaux de Limay, de Mantes la Ville, la FAPT (postiers), le syndicat CGT de l’Hôpital de Mantes, le syndicat CGT DUNLOPILLO, les sections CGT de SULZER et KP1, le syndicat CGT des cheminots de Mantes, les retraités CGT de Mantes ont déjà annoncé qu’ils mobilisaient pour une participation à cette initiative.

Toutes les informations sur ce mouvement ci-dessous.

Jeudi 19 avril journée de grève et manifestations interprofessionnelles.

Jeudi 19 avril 2018,

Grève et manifestations interprofessionnelles.

De nombreux secteurs de la société sont entrés en lutte. Travailleurs(es) du rail, de l’énergie, des accueils périscolaires, des bibliothèques, des musées, de Carrefour, des EHPAD, des aides à domicile, des hôpitaux, du crédit mutuel, éboueurs, fonctionnaires, lycéens et étudiants qui ne veulent pas du projet de loi Vidal, les retraités se mobilisent contre la hausse de la CSG, etc…

Ils et elles défendent leurs droits, leurs conditions de travail, leur dignité, le Service public.

Et les salariés de la métallurgie ?

En 1937 puis en 1968, les travailleurs de la métallurgie luttaient pour exiger des garanties collectives pour tous. Ces luttes ont abouti à la création puis à l’amélioration de nos Conventions Collectives. Les avantages conquis régissent notre quotidien encore aujourd’hui.

Pour rappel, l’UIMM, (au sein de laquelle SAFRAN tient une place prépondérante), a entrepris, il y a 18 mois, de remettre à plat tout le droit social de la branche. Pour elle, les conventions collectives actuelles sont obsolètes, les accords nationaux comme celui régissant les classifications sont archaïques et ne correspondent plus aux réalités du monde du travail.

Dès le début de cette négociation, la FTM-CGT n’a eu de cesse de porter à la connaissance des Métallos les enjeux et les positions respectives des différents protagonistes, tout comme elle a été porteuse de propositions cohérentes répondant aux évolutions actuelles, sur cha­cun des sujets.

La FTM-CGT a également construit le rapport de forces nécessaire en organisant 5 temps forts d’actions tout au long des premiers mois de cette négociation.

Il n’y a pas de temps à perdre pour empêcher ces reculs historiques que tente d’imposer l’UIMM. Au contraire, il faut, au nom de l’intérêt des travailleurs, exi­ger des droits nouveaux passant par une Convention Collective Nationale de haut niveau. ».  Pour plus d’informations : TM CGT https://ftm-cgt.fr/

Sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=BQ3rHQqml78.

Le plan gouvernemental de destruction du code du travail, de la protection sociale, des libertés individuelles et collectives, n’est pas la volonté du peuple. Les services publics issus des conquêtes des salariés ne sont pas un coût mais la richesse de notre société, le bien commun de tous les citoyens.

Le vrai fléau pour la société c’est le coût capital qui accapare des richesses comme jamais les rois et empereurs d’antan n’ont pu le rêver.

Alors sortons de nos prés carrés, des fausses réponses qu’on veut nous imposer tous les jours à la télévision ou dans les journaux à sensation que détiennent ceux qui ont le pouvoir financier.

Pour défendre un service public de qualité pour tous, mais également pour défendre notre Convention Collective, la CGT TURBOMECA Buchelay appelle sous deux formes l’ensemble du personnel à faire du 19 avril 2018, une journée de grève.

La journée complète ou la demie journée, le but est de donner la possibilité aux salariés de participer à la manifestation parisienne. Des bus seront mis à disposition au départ de l’Ul de mantes la ville. Départ des bus 12h00. Inscription auprès de l’Ul : 01.30.33.59.91.

1 heure en fin de poste : Pour les équipiers 12h00 ou 19h20, pour le personnel en normale suivant l’heure d’arrivée.

 

Nous rappelons que la grève est un droit constitutionnel, nul ne peut y faire obstacle.

 

Communiqué de la CGT, manifestation du 14 juin

Réaction de la CGT aux propos inacceptables du Premier Ministre Manuel Valls
Le Premier Ministre vient d’accuser la CGT d’être responsable des violences intervenues en marge de la manifestation nationale du 14 juin, à Paris, contre le projet de loi travail.
La CGT tient à rappeler au Premier Ministre que cette mobilisation, comme les précédentes, n’a pas été organisée par la CGT mais par 7 organisations syndicales de salariés et de jeunesse qui, depuis 4 mois, dans l’unité, demandent le retrait de ce texte régressif.

Quelle est la réalité des faits ? C’est en marge du cortège de cette manifestation, déposée par les organisations et validée par la Préfecture de police de Paris, que des bandes de casseurs se sont à nouveau livrées à des exactions que la CGT a d’ailleurs condamnées officiellement, une fois de plus, dans son communiqué national.

Le Premier Ministre ne peut ignorer qu’il incombe aux pouvoirs publics, dont il a la première responsabilité, d’assurer la sécurité et le maintien de l’ordre.
La CGT souligne le sang-froid et la maitrise des militants de son service d’ordre qui, sans faillir, ont pris les dispositions nécessaires afin de garantir la sécurité des participants à cette manifestation massive.

En conscience et prenant en compte les informations données par les services de la Préfecture, les organisations syndicales ont fait le choix de ne pas aller jusqu’au bout du parcours prévu, malgré la frustration légitime des participants, pour ne pas les exposer davantage à la violence et aux incidents générés par des éléments extérieurs.

Face à cette contrainte, une fois encore, l’ensemble des services d’ordre des organisations ont su créer et mettre en oeuvre les conditions pour que les participants, venus de toute la France, puissent rejoindre leurs moyens de transport.

La CGT tient à rappeler au Premier Ministre que, comme il n’est pas de la responsabilité des supporters d’assurer la sécurité dans et autour des stades de l’euro de football, de la même façon il n’est pas de la responsabilité des manifestants d’assurer la sécurité dans et autour d’une manifestation autorisée par la Préfecture de police.

Menacer d’interdire les manifestations est le signe d’un gouvernement aux abois.
Plutôt que de faire l’inventaire tendancieux d’éléments à charge contre la CGT, Manuel Valls ferait bien mieux d’entendre la majorité des salariés, des jeunes et plus largement des citoyens qui rejettent ce projet de dumping social et de destruction de notre modèle de société.

                                                                                                  Montreuil, le 15 juin 2016