La flexibilité n’est pas la solution …

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BUCHELAY- BORDES – TARNOS

 

La flexibilité n’est pas la solution …

A l’issue des réunions sur l’état des lieux sur le temps de travail des cadres et des collaborateurs, la direction ouvre des pistes sur la renégociation d’un accord sur l’aménagement du temps de travail qui s’apparente à la mise en place d’une flexibilité à outrance …

Il faut rester vigilant …

… lorsque le mot « Compétitivité » fait les gros titres de la communication dans une entreprise. Ce mot est ici synonyme de chantage, de régression sociale et de dumping généralisé pour le monde du travail.

Par expérience, les différents contrats « compétitivité-emploi », voulus comme une solution, n’ont pas empêché une dégradation des conditions sociales, voire une fermeture d’entreprises. A TURBOMECA, sous couvert de compétitivité, nos dirigeants ont la ferme intention de mettre en place, on ne sait pas encore sous quelle forme, encore plus de « Performance et d’Agilité ». Ce que l’on peut dire, est que les dernières réunions traitant du temps de travail, ont marqué une volonté de main mise sur notre temps libre et de sonner le glas à l’aménagement de notre temps de travail tel que nous le connaissons à ce jour.

Au menu : moins de congés libres – moins de RTT :

Vous travaillerez quand on aura besoin de vous et où l’on aura besoin de vous :

  • Venir plus souvent et donc moins de temps libre
  • Réduction du délai de prévenance pour les heures supplémentaires, pour les jours non travaillés (CP – Modulations)
  • Mise en place de la RTT en lieu et place de la modulation du temps de travail pour les collaborateurs
  • Réservoir de congés à la disposition des secteurs (via le CET Compte Epargne Temps)
  • Rigidification des horaires (diminution des plages variables et pointages pour le repas)

Le pire n’est pas à craindre, il est en marche…

Ce projet « Agilité &Performance » n’est que les prémices d’un immense chantier, qui verra outre la flexibilisation de notre temps de travail, la modération salariale, la mise en place de la polyvalence, la poly-compétence avec leurs effets négatifs sur l’emploi et la performance. Une insécurité de notre emploi avec l’intermittence comme figure du travailleur de demain. Les salariés devraient tout accepter sans mot dire.

 En quoi un aménagement du temps de travail pourrait-il nous faire vendre plus de moteurs demain ???

A ce jour aucun « Business Plan » ne nous a été présenté qui justifie ces mesures sur les éventuels gains qu’elles pourraient générer. Ce que nous pouvons dire c’est qu’elles ne sont que le cheminement d’une régression sociale organisée à l’image des dernières propositions du MEDEF. Elles ne répondent qu’à une volonté démesurée de générer du Cash afin de satisfaire l’actionnaire.

TURBOMECA pourrait connaitre une stagnation de ses ventes moteurs neufs et donc une stagnation financière. Ils ont décidé de s’attaquer à nos acquis sociaux pour combler les exigences de rentabilité des actionnaires. Ce n’est pas à nous de payer, si ajustement il y a, ce doit être celui du CAPITAL.

 D’autres voies sont possibles…

Pour la CGT, il y a urgence à prendre un autre chemin. Nous ne pouvons, nous laisser entrainer dans un engrenage avec comme seule issue la régression sociale. Le temps est venu d’ouvrir une autre voie, le contexte économique nous permet aujourd’hui d’exiger une véritable politique sociale, plus sécuritaire, nous garantissant de vrais parcours professionnels. Les richesses doivent être orientées vers les investissements, la formation professionnelle, l’emploi et les salaires.

Il est exclu que la CGT approuve la philosophie de flexibilité du travail et du temps de travail, un autre chemin est possible que nous devons imposer. Le temps est venu à la construction du rapport de force et à l’action. Nous avons le devoir de mener jusqu’au bout cette bataille, elle en vaut la peine.

La CGT a l’intention de lancer un vrai débat transparent et libre, faire un état des lieux sur les processus et organisations du travail avec les salariés, pour construire ensemble des propositions et solutions d’avenir.

Je gagne 2,5 fois le smic par jour, weekends et jours fériés inclus, qui suis-je ?

… je suis JP HERTEMAN, 1 577 399 € de rémunération en tant que président du Directoire de Safran en 2013.

 

De l’argent à TURBOMECA dans le Groupe il y en a aussi, et ce ne sont pas les membres du Directoire SAFRAN, ni nos Directeurs, ni nos dirigeants qui pourront nous dire le contraire.

Cet argent doit être réinjecté dans TURBOMECA pour un développement social et industriel.

C’EST ENSEMBLE QUE NOUS BATIRONS NOTRE AVENIR …

LA CGT VOUS DEMANDE DE REPONDRE FAVORABLEMENT A TOUTES LES INITIATIVES D’ACTIONS QUI VOUS SERONT PROPOSEES TOUT AU LONG DE LA SEMAINE.

Le 21 octobre 2014

 

 

 

EMPLOI AGILITE

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Au cours de la réunion du 7 octobre « Etat des lieux horaires des cadres », les OS ont assisté à une remise en cause profonde des statuts des horaires des cadres.

 

Ne doutons pas que la réunion de mardi 14 octobre se conclura également pour les techniciens, ouvriers, agents de maitrise et employés à des solutions pour travailler plus par, notamment, une diminution, une mainmise, une pluri annualisation de nos RTT. Une règlementation des pause-repas et pause-café, un allongement du temps de pause pour les équipiers, une adaptation des plages horaires variables….

Nos accords ne sont pas coupables du manque de performance de notre entreprise.

Devant une Direction déterminée et fermée à un réel Dialogue social, L’ENSEMBLE des Organisations syndicales appellent L’ENSEMBLE DES SALARIES A SE MOBILISER :

  • Pour le rejet du projet Agilité, Contre la remise en cause de nos accords.
  • Pour une réelle politique industrielle favorisant le développement de l’emploi et les investissements sur les sites Français.
  • Pour l’arrêt du projet d’externalisation des circuits carburants complets.

NOUS SOMMES TOUS CONCERNES.

Turboméca a les moyens de construire une société moderne plus sociale et industrielle.

 

 

ARRET DE TRAVAIL

Mardi 14 octobre 2014

De 9h30 A 10h00 :

Pour équipe du matin et Normale

De 15h A 15h30 :

Pour l’équipe d’après midi

RENDEZ-VOUS CÔTE POSTE DE GARDE.

Agilité et Performance, devant les attaques de la Direction

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Agilité et Performance

Devant les attaques de la Direction

la mobilisation du plus grand nombre est nécessaire !!!

Dans le cadre de son plan « Agilité & Performance », la direction a clairement émis le souhait de renégocier un accord sur l’aménagement du temps de travail lors de la réunion d’échange du 24/09/2014. Concrètement ce qui est en jeux :

  • Mettre tous les cadres en « forfait jour »
  • Diminution des plages variables (a ce jour 7h/ 9h15 et 15h45/19h)
  • Diminution du nombre de RTT pour un rallongement des pauses repas ;
  • Hiérarchisation des pauses cafés..
  • Généralisation des forfaits jours pour les cadres…
  • Généralisation des heures supplémentaires avec déplafonnement des 130h à 180h..
  • et au final nos emplois…

Tout le monde sera touché !!

La direction veut « coller » les salariés à leur poste de travail répondant ainsi à la moindre sollicitation, aux variations de charges :

C’est une FLEXIBILITE à OUTRANCE qui se fera au détriment de notre vie privée.

Les organisations syndicales demandent à la Direction, avant toute discussion sur la pérennité de notre entreprise :

L’arrêt des groupes de concertation ; la Direction veut donner l’illusion d’écouter les salariés mais son programme ne vise qu’une seule chose : Donner une caution pour La mise en place de l’Agilité et remettre en cause nos accords.

Malgré l’opposition des différentes Organisation Syndicales, la Direction souhaite tout de même maintenir la mise en place de groupes de dialogue et d’écoute avec des salariés désignés, animés par un cabinet extérieur et en présence d’un RHOP, tous deux choisis. Pour les OS, la mise en place de ces groupes n’a pour but que de valider la stratégie de la direction prenant ainsi les salariés en otage et passant outre le rôle des représentants du personnel.

Nos accords ne sont pas coupables du manque de performance de notre entreprise. Nous sommes victimes de choix uniquement financiers. La situation aujourd’hui n’est pas aussi catastrophique que l’on veut nous le montrer. Le Chiffre d’Affaire pour 2015 sera supérieur à celui de 2014 déjà exceptionnel.

Turboméca a les moyens de construire une société moderne plus sociale et industrielle.

 

Devant une Direction déterminée et fermée à un réel Dialogue social, les Organisations syndicales appellent l’ensemble des salariés à se mobiliser :

  • Contre la remise en cause de nos accords !!
  • Pour une réelle politique industriel favorisant le développement de l’emploi et les investissements sur les sites Français !

 

  • ARRET DE TRAVAIL
  • MARDI 07 OCTOBRE 2014
  • Pour équipe du matin et Normale : De 9h30 à 10h00
  • Pour l’équipe d’après-midi : De 15h à 15h30.
  • Une très forte mobilisation de toutes les catégories socioprofessionnelles de Turboméca montrera à la Direction le refus des salariés à être la seule variable d’ajustement de l’agilité.
  • RENDEZ-VOUS : Côté Poste de garde

 

GARDAREM LO RTT !!!

 

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« AGILITE & PERFORMANCE » ==========================================

 

GARDAREM LO RTT !

 

Le débat sur les 35 heures et l’aménagement du temps de travail n’a jamais cessé, il rebondi aujourd’hui avec l’annonce de notre direction de vouloir signer un accord sur l’Agilité et la performance qui n’est autre qu’un réaménagement de notre temps de travail…

 

Une stratégie bien connue …

Après l’annonce d’une stagnation de nos productions, notre direction nous annonce que seul un réaménagement de notre temps de travail pourra remettre notre société sur les rails de la compétitivité… C’est « La Stratégie du Choc ». Il s’agit de mettre à profit l’état de stupeur provoqué par un événement pour aliéner les salariés et faire des coupes sombres sur leurs acquis sociaux.

Cet effet d’annonce a donné des ailes à nos « troupes d’élites » sous mandat de Safran pour hausser le ton et au nom la performance et la compétitivité s’attaquer au bulldozer à nos acquis sociaux.

Ne nous y trompons pas, si notre PDG dit « ne pas vouloir s’attaquer à nos 35 heures », au programme il y a tout de même une palette considérable d’instruments de flexibilité sur l’organisation du temps de travail et une main mise sur notre temps libre.

Lors de la réunion du 24 septembre, notre PDG nous a aussi rappelé son leitmotiv.

« Faire plaisir à l’actionnaire »

Vous l’aurez compris, nous devons reconnecter les attaques sur notre RTT à cette petite phrase. Nous n’avons pas un patron qui veut être compétitif et performant, mais un patronat qui veut être rentable, ce n’est pas pareil !

Ce qui handicape la performance de notre entreprise et des entreprises en général, c’est l’appétit féroce et démesuré des actionnaires qui exigent une rentabilité à 2 chiffres. En d’autres termes, c’est le COUT DU CAPITAL, avec des conséquences sur les orientations industrielles et sociales de notre société. Vouloir s’attaquer à la performance c’est aussi avoir le courage de revoir la répartition des richesses crées.

Fléxibilité

Pour la CGT, il n’est pas question de toucher à nos RTT …

La baisse de la durée effective du travail représente une conquête sociale très importante, s’inscrivant fondamentalement dans le sens de l’Histoire, dont l’une des dimensions consiste précisément pour l’humanité à mettre l’économie à son service et non l’inverse, afin d’offrir à la totalité de ses membres des conditions d’existence décentes et confortables, permettant à chacun de s’épanouir grâce à une rétribution suffisante, respectueuse et juste pour sa participation à l’effort commun de production des richesses.

 

Sur le front de l’emploi et de la compétitivité, quoiqu’on dise sur les 35 heures sur la période 1998-2002 les estimations les plus sérieuses, notamment celles de l’Insee et de la Dares (1) du ministère du Travail nous montrent que le processus de la RTT a conduit à des créations nettes d’emplois de l‘ordre de 350.000, et à des gains de productivités.

Les lois Aubry sur les 35 heures votées, les salariés de TURBOMECA se sont très vite mobilisés pour exiger l’application de la loi à TURBOMECA. Il va s’en dire que les dirigeants de l’époque ne l’entendaient pas de la même oreille et il aura fallu plusieurs mois de lutte pour aboutir enfin à un accord de réduction du temps de travail (voir encadré).

 

Nos accords ont été gagnés de hautes luttes, S’il le faut, nous n’hésiterons pas à nous mobiliser pour les préserver.

 

 

Performance et compétitivité

Pour la CGT, on ne peut lier la compétitivité et la performance au temps de travail. Les perspectives d’avenir de notre industrie sont grandes mais elles se conjuguent avec d’inquiétants dysfonctionnements : la flexibilité, les délocalisations des services et des productions, le déficit d’investissement machine, la stagnation des salaires conduisent à affaiblir notre industrie aéronautique. Le manque de reconnaissance, les restructurations permanentes, les environnements impersonnels en Open Space, les organisations du travail du type « Lean » ou les « services partagés » sont autant de facteurs générateurs de démobilisation des salariés, de mal être, de souffrance, de stress et de gâchis. Même les carrières d’ingénieurs, de techniciens supérieurs et d’ouvriers hautement qualifiés ont tendance à disparaitre voire sont rendues de moins en moins attractives.

 

Remettons la gestion de TURBOMECA à l’endroit.

L’aménagement du temps de travail n’est pas la solution à nos problèmes, c’est plutôt l’organisation du travail qui doit être revue.

L’avenir de TURBOMECA passe notamment par sa capacité à investir et à placer sa confiance dans l’intelligence individuelle et collective.

La situation financière de notre entreprise est saine, mettons à profit ce moment de répit, donné par la stagnation de nos productions pour faire un état des lieux et reconstruire notre entreprise à tous les niveaux.

Lançons une réflexion sur notre organisation du travail, sur notre capacité productive et à innover, sur les enjeux « qualité » fragilisés par des délocalisations à outrance. Sur la perte de notre savoir-faire, du métier….etc.

Nous sommes d’accord avec vous M. ANDRIES, nous voulons nous aussi « que tous des salariés rentrent à l’usine avec la banane ». Pour se faire il va falloir agir pour la qualité de vie au travail qui implique prendre des actions permettant d’améliorer les conditions d’exercice du travail, redonner du sens à celui-ci.

Préparer l’avenir, c’est aussi investir dans des machines modernes, dans les nouvelles technologies, renforcer la notion de métier au travers d’une formation professionnelle qualifiante ouverte aux métiers de demain….

 

Nous avons besoin d’entrepreneurs pas de banquiers !!!

 

La RTT à TURBOMECA …Réduction du temps de travail pour tous dans les mêmes proportions (4.56%) 1.2% d’aides sous la forme de réductions de charges pour l’employeur et 3.36% de gains de productivité à faire pour les salaries !

  • Pas de modération salariale et même des AG et des AIS,
  • Mise en place de 19jours de RTT pour les équipiers+ gain d’un jour de congé supplémentaire après 4000 paniers.
  • 28 jours de RTT pour la normale avec possibilité pour tous de fractionner des jours en heures pour une meilleure souplesse d’utilisation.
  • Cette réduction du temps de travail a permis l’embauche de 50 personnes en CDI !
  • Mise en place d’une préretraite 50 /50 sur 3ans pour 400 salariés permettant l’embauche de 200 personnes en CDI !

Soit 250 CDI au total …

 


C’est ensemble que nous construirons

Le TURBOMECA de demain!!!!

 

La CGT réunie en Assemblée Générale a décidé d’élargir le débat à l’ensemble des salariés et vous proposera très prochainement des espaces de débats et réflexions.