RETRAIT DU PROJET

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EXIGE LE RETRAIT DU PROJET DE LA LOI « TRAVAIL »

             Jeudi 31 mars : journée de grèves et de manifestations

 A l’appel des organisations franciliennes

CGT – FO – FSU – SOLIDAIRES – UNEF – UNL- FIDL

Malgré quelques modifications apportées, à la marge, par le gouvernement le sens de cette loi régressive est maintenu. Il est inadmissible que des accords d’entreprises prévalent sur les lois de République : c’est ce que prévoit la loi «travail». En effet, si cette loi passe la négociation d’entreprise deviendrait prioritaire sur la loi et la convention collective. Le principe d’égalité entre les citoyens serait remis en cause.

La loi «travail», répond aux exigences des grands patrons du Medef de baisser le coût du travail, d’assouplir les critères du licenciement économique, d’étendre « les accords pour travailler plus et gagner moins » au prétexte de préserver l’emploi et la compétitivité avec une hausse du temps de travail et baisse de la rémunération. La majoration des heures supplémentaires serait défi nie à l’entreprise (avec un plancher de majoration à 10 %), la modulation du temps de travail pourrait être étendue à 4 mois. Les 35 heures légales deviendraient obsolètes.

La négociation collective serait dévoyée et les syndicats contournés, grâce au référendum d’entreprise et à la possibilité de mandater un salarié pour négocier un accord en l’absence de représentant syndical. Ce serait un affaiblissement de la démocratie sociale en laissant les salariés sous la pression de l’employeur.

L’essence même de ce projet de loi est d’augmenter le lien de subordination du salarié vis-à-vis de l’employeur et renforcer le chantage à l’emploi sur les salariés et leurs représentants au prétexte de la crise économique et de ses conséquences. Comme toutes les lois précédentes, la loi du travail ne créera pas d’emplois. Ce sera au contraire plus de précarité et plus de flexibilité.

 

La CGT réaffirme avec force que l’augmentation immédiate des salaires et la réduction du temps de travail sont des solutions pour retrouver la croissance et sortir de la crise. Nous avons besoin d’un code du travail protecteur avec des droits nouveaux pour une réelle sécurisation des parcours professionnels.

Il est nécessaire de fortifier le code du travail pour lutter contre l’explosion de la précarité et la dégradation de la vie au travail. La flexibilité, il n’y en a que trop : 8 salariés sur 10 sont recrutés sur des CDD, pour une période de plus en plus courte. Il ne s’agit pas de réduire le Code à une sorte de déclaration de principes ou de droits fondamentaux.

Il faut donner des nouveaux droits aux salariés ! Le droit au travail est un droit constitutionnel.Le garantir nécessite non pas d’abaisser les garanties collectives, mais d’élargir le droit du travail aux enjeux d’aujourd’hui : l’hyper-précarisation du salariat, l’Ubérisation de l’économie, les salariés détachés, l’auto-entreprenariat, le portage salarial forcé, etc.

Une réforme du droit du travail, digne de ce nom, devrait plutôt viser à établir un cadre juridique assurant à tous les travailleurs – salariés ou indépendants – qui concourent à cette chaîne de production des valeurs, les conditions d’un travail décent.

L’urgence est de se mobiliser pour le retrait du projet du gouvernement. En effet seul son retrait permettra de travailler sur de nouvelles bases pour élaborer un véritable code du travail, porteur de progrès et de justice sociale et portant les enjeux du 21ème siècle.

 

Comment augmenter le temps de travail, précariser les salariés, favoriser les licenciements peuvent-ils être bénéfique pour l’emploi ?

 

NE LAISSONS PAS LE MEDEF DICTER LES LOIS DE LA REPUBLIQUE !

JEUDI 31 MARS 2016

 POUR LE SITE DE BUCHELAY, LA CGT APPELLE SOUS DEUX FORMES L’ENSEMBLE DU PERSONNEL A SE METTRE EN GREVE.

 LA JOURNEE COMPLETE, le but est de donner la possibilité aux salariés de participer à la manifestation Parisienne. Départ 12h00 PRECISE au départ de L’UL de Mantes la ville des bus. Inscription auprès de L’UL : 01.30.33.59.91. Départ de la manifestation 13h30 place d’Italie

EN QUITTANT, son poste de travail 1 heure plus tôt en fin de poste. 12H00 ou 19h20 pour les équipiers. Pour le personnel en normale suivant l’heure d’arrivée.

Nous rappelons que la grève est un droit constitutionnel, nul ne peut y faire obstacle.

 

LE CCIH, L’ETABLISSEMENT OU IL FAIT BON TRAVAILLER !!

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LE CCIH, L’ETABLISSEMENT OU IL FAIT BON TRAVAILLER !!

 Pour la CGT, le mal être au travail   doit pouvoir s’exprimer sans s’exposer à toute forme de répression patronale !

 Depuis quelques mois des salariés de l’atelier, subissent des avertissements, des mises à pied. Notre collègue Franck lui, a été lourdement sanctionné en étant licencié.

Étrangement, ce licenciement intervient suite aux démarches de Franck d’avoir par plusieurs courriers adressés au DRH de Turboméca, dénoncé les agissements managériaux qu’il subissait dans son secteur depuis plusieurs mois et connus par la direction. Sa démarche avait pour but de protéger sa santé physique et morale !!

Au cours de son entretien préalable à sanction, le RH de l’établissement accompagné du responsable de fabrication ont évoqué notamment des mensonges dans les déclarations de Franck. Egalement, ces derniers ont évoqué son mauvais comportement professionnel en général, nuisible au bon fonctionnement du service au cours de ces dernières semaines.

Effectivement, alors que ses causes de stress n’ayant pas diminué et s’étant mêmes accentuées, Franck a refusé d’effectuer certains contrôles faute de qualifications, de formations afin de respecter les procédures Turboméca, il a su argumenter ses décisions au cours de son entretien. Malgré cela, notre collègue a reçu sa lettre de licenciement.

 POUR LA CGT CETTE SANCTION EST INJUSTE.

Il en ressort surtout que Franck est victime de sa réputation.

 DEMAIN A QUI LE TOUR ?

 Ne rien dire, ne rien faire, c’est tactiquement reconnaitre que la direction peut licencier un salarié selon son bon vouloir en avançant des motifs qui ne tiennent pas la route. Il est à craindre que le licenciement de ce salarié ne soit suivi par une série d’autres tout aussi arbitraires et brutaux.

Outre la dénonciation d’une sanction sans mesure avec les motifs, la CGT plaide pour l’instauration d’un véritable dialogue social dans notre entreprise.

Aujourd’hui encore, malgré nos multiples interventions, beaucoup de salariés, travaillent dans le stress, subissent des pressions et craignent des représailles suite aux objectifs ambitieux affichés et suite aux nouvelles obligations disproportionnées mises en place par la direction sur le port des EPI.

Ces obligations ont accru les tensions dans certains secteurs de l’entreprise, ayant même conduit à des altercations entre managers et salariés. A cela s’ajoute la démotivation et la frustration des salariés.

Pour la CGT, la seule volonté de la direction et que notre établissement reçoive des distinctions dans les bonnes pratiques SSE.

Que peuvent valoir les médailles et titres obtenus dans le domaine de la SSE lorsque les demandes du CHSCT, des DP et des élus du CE n’aboutissent pas sur la question essentielle de santé au travail ?

Faut-il rappeler toutes les difficultés qu’ont les élus à faire respecter les réglementations en vigueurs sur des sujets tels que les conditions de travail, le Lean, les RPS, le STRESS au travail par exemple ?

Nous ne sommes pas dupes, depuis quelques mois, le climat social est devenu plus que pesant et répressif.

D’ailleurs ce ne sont pas les dernières déclarations de la direction en réunion de CE, impatiente de s’attaquer maintenant à la pause-café et pause cigarette,qui vont aller dans le bon sens.ET APRES !!!

Le bien vivre et travailler ensemble est un objectif essentiel pour notre organisation Syndicale.

Seulement, l’efficacité souhaitée par la direction passe obligatoirement par : une organisation du travail efficace qui s’appuie réellement sur le savoir et l’expérience des compagnons et des responsables des secteurs. Cela exige une véritable concertation et prise en compte des avis donnés par le personnel.

Trop de gâchis de temps et d’inefficacité sont à relever dans l’organisation actuelle et sa lourdeur administrative. Ces points ne répondent en rien aux véritables exigences d’une organisation industrielle efficace dans la situation du CCIH.

 

La CGT ne prétend pas détenir la vérité, seulement à force de tirer sur la corde « ELLE SE CASSE ». La volonté de nous enfoncer chaque jour un peu plus, les choix industriels, les choix de nos conditions de travail, ce sont nos dirigeants qui les décident.  

 

Devant une direction déterminée et fermée à un réel dialogue social une alternative est possible, c’est ensemble que nous bâtirons notre avenir …

 

LA CGT VOUS DEMANDE DE REPONDRE FAVORABLEMENT A TOUTES LES INITIATIVES D’ACTIONS QUI VOUS SERONT PROPOSEES.

Compte-rendu de réunion Coordinateurs/DG Safran Lundi 16 Novembre 2015

CGT SAFRANLa séance a débuté à 10h00 par l’évocation des dramatiques attentats du vendredi 13 novembre avec le décès de deux salariés du Groupe et un blessé très grave. Ils étaient au concert du Bataclan.

La réunion se tenant sur le site de Safran Issy les Moulineaux, nous avons participé au rassemblement des salariés du site évoquant ces trois situations ainsi qu’à la minute de silence à midi.

La 1ère partie de la séance était consacrée à la signature des accords Groupe sur la formation professionnelle (signée par la CGT et les 3 autres syndicats CFDT, CGC, FO) et la GPEC (non signée par la CGT). La 2ème partie de réunion était destinée à nous présenter « un projet d’accord de méthode sur la rémunération globale et les avantages sociaux ».

Nous avions eu confirmation, au préalable, que dans cet accord de méthode serait intégrée la mesure de substitution à la majoration de l’Indemnité de Départ en Retraite (4 mois).

Avant de laisser la Direction développer sa présentation, nous avons déposé près de 7000 pétitions exigeant le maintien de ce dispositif signé par la CGT en 2012. La Direction a répondu que dès le départ elle avait dit l’impossibilité de reconduire cet accord pour des raisons de provisionnement.

Nous sommes intervenus en précisant que ce n’est pas une impossibilité de le reconduire en le pérennisant mais bien une volonté des dirigeants Safran de le supprimer. Le DRH présent à cette réunion a confirmé cette vision des choses … Les autres syndicats ne se sont pas exprimés à ce sujet !

Dans cet accord de méthode Groupe SAFRAN, la DG intègre 4 thèmes :

  • Le PERCO
  • La participation
  • Les mesures spécifiques aux salariés séniors
  • Les NAO 2016

PERCO : Dans cet accord groupe l’abondement fait partie d’un avenant annuel pouvant faire évoluer le montant total distribué aux salariés. Concernant l’abondement 2016, la DG annonce qu’il restera identique à 2015. Pour rappel c’est une enveloppe globale pouvant atteindre 15M€, avec un abondement maxi de 700€ par salarié dont 1000€ pour les séniors ayant placé volontairement leur épargne dans ce dispositif. Pour 2017, une négociation sera prévue premier semestre 2016 afin de mettre en conformité l’accord PERCO suite aux évolutions législatives liées à la loi Macron.

Celle-ci permet d’étendre les placements à d’autres Fonds et faire bénéficier un abaissement du forfait social payé par l’employeur de 20% à 16%.

La CGT, non signataire de cet accord PERCO, a demandé de transférer cet abondement de 15M€ réparti individuellement sur un dispositif retraite par capitalisation (individuel) dans un système solidaire (collectif) par répartition à créer sur le groupe tout en dénonçant l’abaissement de la part employeur sur le forfait social.

PARTICIPATION : Suite à la suppression de la Prime de Partage des Profits en 2015, nous sommes dans l’obligation de négocier un avenant à l’accord Participation Groupe (signé par la CGT), car celui-ci y fait référence. A ce jour la participation plafonne et représente 6,8% de l’EBIT Groupe (périmètre France), tandis que la PPP représentait 0,4% de ce même EBIT.

La DG déclare vouloir améliorer la formule de calcul de la réserve spéciale globale de participation (RSGP) mais n’affirme pas que la négociation d’un avenant à l’accord participation donnera automatiquement 7,2% de l’EBIT.

La CGT a fait comprendre que dans la négociation participation, il faudra discuter de l’augmentation du plancher, voire même d’avoir un reversement uniforme.

Mesures spécifiques aux salariés séniors : La direction nous a confirmé sa volonté de supprimer l’accord majoration de l’IDR, car le reconduire entraînerait à ce que celui-ci devienne pérenne et ainsi provisionner pour les 41000 salariés du Groupe (périmètre France). En lieu et place elle propose un système d’abondement dans le Compte Epargne Temps : un abondement en temps équivalant à 10 fois le nombre de jours placés, avec un maximum de 30 jours d’anticipation.

Cet accord obligerait les salariés à adhérer au CET afin de pouvoir bénéficier de cette mesure. La direction indique que 600 départs en retraite ont déjà été effectués depuis le début de l’année sur le Groupe ce qui est au-dessus de leur prévision initiale. Son exigence est que le coût de l’abondement CET représente seulement 2/3 du coût de l’actuelle IDR. La DG précise qu’elle a fait son Benchmark et qu’aucun Groupe n’avait cet avantage que constitue L’IDR…

Cependant à titre provisoire et exceptionnel la DG prolonge pour 3 mois l’accord en l’état (avec signature d’un avenant), ce qui fera que quelques salariés supplémentaires bénéficieront de cette mesure.

La CGT a dénoncé ce recul social alors que la retraite chapeau pour les hauts dirigeants est maintenue et provisionnée.

NAO : La DG souhaite intégrer ce point dans l’accord de méthode en stipulant que les négociations par sociétés doivent se dérouler de janvier à fin février 2016 et avoir 4 thèmes à développer : les jeunes embauchés, l’évolution des carrières, les séniors et l’égalité Femmes /Hommes.

Elle nous a simplement annoncé que la réunion de cadrage relative aux NAO 2016 aurait lieu le 10 décembre à 15h00, en nous précisant que ce dernier serait comparable à celui de 2015, nous disant clairement que la politique NAO 2015 était d’un bon niveau !

La CGT est intervenue pour dire son opposition à ce projet d’accord fourre-tout dans lequel on essaierait de faire croire aux salariés qu’ils sont, au global, gagnants. C’est la 1ère fois que cette façon d’aborder la négociation est pratiquée chez Safran .

Dans le même temps cette façon de faire se développe tant au niveau de la branche métallurgie qu’au niveau national à l’image de la conférence sociale. Le but recherché est de limiter le nombre de réunions de négociation sur chaque thème et d’en définir à l’avance le niveau.

Les autres syndicats s’interrogent, sans remettre en cause cette méthode, par contre ils souhaitent retirer les NAO de cet éventuel accord sur « la rémunération globale et les avantages sociaux » dont la DG a fixé les prochaines réunions les :

  • Mardi 1 Décembre
  • Lundi 14 Décembre

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Pour la CGT

Sylvain Pichard, Eric Berthold, Humberto Pais, Gérard Montuelle

Paris le 17 novembre 2015

Scandale économique, le C.I.C.E, l’argent de nos impôts.

 

Je me permet de rajouter qu’il n’y a aucun contrôle de ces sommes prêtées.

Contrairement à nos impôts.

 

Entreprise Secteur CICE au titre de 2014 (millions €) CICE au titre de 2013 (millions €) % du résultat net en 2014
AccorHotels Hôtellerie 18,8 10,5 8,4
Air France Transport 66 43 N.P. (perte)*
Alstom Industrie 11 N.C. 1,5
Axa Finance 15,9 10,7 0,3
BNP Paribas Finance 39 26 7,7
BPCE Finance 107 71 3,7
Canal + Audiovisuel 0,5 0,4 N.C.
Carrefour Distribution 120 79 8,6
Engie (GDF Suez) Energie 90 62 3
Foncière Euris Finance 97 76 13,6
La Poste Services 350 297 48,7
Lafarge Industrie 5,8 3,8 2,1
L’Oréal Industrie 11 8 0,2
Orange Communication 110 79 9,2
Pernod-Ricard Agroalimentaire 2,6 1,7 0,2
PSA Automobile 66,1 80 N.P. (perte)*
Renault Automobile 36 50 1,8
Safran Industrie 39 26 3,2
SNCF Transport 318 180 51
Sodexo Services 38 17 7,5
Technip Services 3,2 1,5 0,7
Total Energie 29 19 0,7
Valeo Industrie 15 10 8,6
Vivendi Médias 5 N.C. 0,1
* Non pertinent en raison du résultat net négatif