LES NAO CHEZ SAFRAN HE, C’EST TERMINE!!!

FLASH INFO

            LES NAO CHEZ SAFRAN HE, C’EST TERMINE!!!

La réunion de signature de l’accord NAO 2020 s’est tenue vendredi 28 février 2020, avec un budget global de 2,40% en 2020 ,  2,90 % en 2019… Cette proposition au moment de l’annonce des résultats du Groupe SAFRAN. Démontre que chez SAFRAN, les salariés font la performance, créent les richesses, mais ne sont pas associés aux résultats. C’est une très bonne année pour SAFRAN, les actionnaires, mais pas pour ses salariés.

Notre Direction Safran n’a ni pudeur, ni respect !!

« Résultats en très forte hausse », « Bond des résultats 2019 du Groupe Safran »,

« Safran fait état d’un résultat opérationnel en progression de 24,6% »

« Toutes les activités ont enregistré d’excellentes performances en 2019, c’est une très bonne année pour Safran en termes de croissance, de rentabilité et de génération de trésorerie », a commenté le directeur général, Philippe Petitcolin »

Voici quelques exemples des titres de la presse économique et les commentaires de notre PDG.

Les résultats 2019 en quelques chiffres :

  • Chiffre d’affaire : + 17,1%
  • Résultat opérationnel courant : + 26,4%
  • Marge brute : 15,5%
  • Dividendes : + 30,8%

NAO 2020 : 2,4%

Chez SAFRAN, les salariés font la performance, créent les richesses, mais ne sont pas associés aux résultats. C’est une très bonne année pour SAFRAN, mais pas pour ses salariés.

Notre Direction n’a ni pudeur, ni respect de ses salariés.

La CGT et la CFDT n’ont pas signé cet accord et dénonce cette mascarade de négociations  !!!

Seule la CFE-CGC a signé cet accord.

En conséquence, la signature ne rassemble pas plus de 50% de la représentativité. La Direction a décidé d’appliquer une décote de 0,3%, ce qui ramène le budget 2020 à 2,10%.

Buchelay, le 2 Mars 2020

POUR UNE HAUSSE GLOBALE DES NAO 2020 !

 

 

POUR UNE HAUSSE GLOBALE DES NAO 2020

SANS CONDITION PREALABLE !

La CGT et la CFDT appellent les salariés

À SE MOBILISER MASSIVEMENT

30 MINUTES.

 

Au cours de la réunion NAO du 18 Février 2020

La CGT et la CFDT ne conditionnent pas la hausse des budgets NAO à la reprise des vols du 737 MAX

Les performances économiques de SAFRAN HE et du groupe SAFRAN sont excellentes, rien ne justifie une baisse des budgets NAO 2020 à 2,25% au regard de la signature par les 3 organisations syndicales de l’accord NAO 2019 à 2,9%.

Les organisations Syndicales CFDT et CGT du CCIH

Appellent l’ensemble du personnel

A un arrêt de travail de 30 minutes

Mardi 18 Février 2020

9h30 à 10h00

Pour les salariés en normale et équipe du matin

Rdv côté poste de garde

Pour les salariés d’équipe d’après-midi.

En quittant 30 minutes plus tôt en fin de poste

 

Le droit de GREVE est un droit constitutionnel, nul ne peut s’y opposer

Déclaration de la CGT à la CCNCEFOP.

Déclaration de la CGT à la CCNCEFOP

 

 

Nous sommes aujourd’hui consultés, pour avis, sur un projet de loi instituant un système universel de retraite.

Il s’agit, ni plus ni moins, d’un projet de régression sociale de grande ampleur dans la continuité des politiques de casse de notre Sécurité sociale.

Vouloir faire croire que cette réforme est juste, solidaire et permettra l’équilibre du système c’est, pour la CGT, une opération de communication pour faire passer un grand mensonge d’État comme une opération vérité.

Pour la CGT, il est évident qu’en bloquant la part des recettes dans les prochaines décennies, alors que le nombre de retraités va augmenter, va nécessairement faire baisser de manière considérable le taux de remplacement.

Ce projet de loi ne se justifie que pour servir les intérêts des tenants du grand patronat et ses actionnaires puisqu’il est signifié que, concernant d’éventuelles propositions de financement pour être à l’équilibre, il ne pourrait y avoir une hausse des cotisations ; il ne faut surtout pas augmenter le « coût du travail », ni de baisse des pensions (que nous ne souhaitons pas).

Il y a pourtant des gisements financiers qui pourraient améliorer le système actuel en élargissant l’assiette des cotisations. Il pourrait être établi de mettre à contribution les dividendes records versées en 2018 aux actionnaires, 14% sur les 62 milliards versés seraient significatifs.

Pour la CGT, ce diktat, comme celui qui avait prévalu lors de la négociation sur l’assurance chômage, est inacceptable.

Nous rappelons que nous sommes pour la suppression de toute exonération de cotisation et pas seulement leur compensation, pour l’augmentation des salaires et la véritable égalité salariale entre les femmes et les hommes.

Ce projet, en l’état, ne répond toujours pas à la question « à quel âge vais-je pouvoir partir et avec combien ? ».

Ce projet de loi crée l’injustice sociale face à la retraite et aux solidarités inhérentes aux différents régimes.

Ce projet de loi institue une nouvelle gouvernance stricte de l’État.

Pour preuve, nous sommes consultés sur quatre articles d’une loi-cadre floue car tout va se jouer à coup d’ordonnances : c’est un déni de démocratie sociale ; ce qui confirme nos craintes d’étatisation.

Concernant les articles de loi sur lesquels nous sommes consultés :

Article 25 – emploi des séniors

Les seniors connaissent des difficultés particulières à retrouver un emploi en cas de licenciement, comme en témoigne la forte proportion de chômeurs de longue durée au-delà de 55 ans.

Les entreprises françaises sont globalement confrontées au problème posé par de mauvaises conditions de travail : rappelons que 54 millions d’arrêts de travail par an sont liés à des maladies professionnelles ou des accidents de travail, soit l’équivalent de 276.000 emplois à temps plein.

C’est ce que la CGT appelle « le coût du mal-travail ». C’est le travail qui est malade, pas les salariés !

Cette situation touche particulièrement les seniors, qui sont plus durement impactés par les conséquences de ce mal-travail : temps de trajet, fractionnement à l’extrême des horaires, impact du travail de nuit, montée des risques psycho-sociaux.

Par ailleurs, la proposition de créer des emplois spécifiques aux seniors revient périodiquement dans le débat public.

La CGT n’y est pas favorable.

Article 26 : cumul emploi – retraite

Le cumul emploi/retraite, s’il reste relativement limité, a déjà bénéficié de mesures de libéralisation au fil des différentes réformes.

Pour ceux qui y ont recours, il est souvent la conséquence de l’insuffisance des pensions. Pour les seniors, c’est la question d’accès à la retraite à taux plein avec un haut niveau de pension qui est posée.

Pour la CGT, il n’est pas souhaitable d’encore libéraliser ce dernier ; or, ce que le gouvernement s’apprête à faire avec cette réforme c’est précisément pousser à travailler encore plus longtemps en baissant d’une part globalement les pensions puisqu’elles seront calculées sur l’ensemble de la carrière. Nous ne sommes pas favorables à ce dispositif.

Pour la CGT, il est d’abord urgent de rouvrir le dossier de la pénibilité.

Article 33 – pénibilité

Si le projet de loi semble étendre l’application du compte professionnel de prévention, aucune porte n’a été ouverte à l’amélioration des dispositifs existants, déjà bien amenuisés par les ordonnances Macron, qui ont mis fin à la reconnaissance de plusieurs facteurs de pénibilité. La reconnaissance de la pénibilité est réduite à la vérification de l’usure par le travail, en offrant des possibilités de départs anticipés à partir de 60 ans.

Par ailleurs, ce système se heurte à une toute autre réalité.

Alors que l’espérance de vie en bonne santé stagne, voire recule pour les femmes, les statistiques de l’Assurance Maladie publiées dernièrement soulignent une hausse des maladies professionnelles et des accidents du travail. Cette situation engendre une explosion du classement en inaptitude alors que l’obligation en reclassement est restreinte. 3

Les employeurs rechignent à embaucher ou maintenir dans l’emploi ces salariés cassés ou malades.

Sans compter que l’externalisation de ce qui n’est pas le «cœur de métier», ne permet plus d’aménager des postes pour les salariés en fin de carrière. Cette dégradation de la santé des travailleurs trouvent ses origines dans les choix des entreprises avec des organisations qui intensifient le travail (par exemple le LEAN) ou des accords de performance qui nient bien évidement, les questions de conditions de travail et de pénibilité.

Ce mal travail coûte 4 points de PIB, soit 80 milliards d’euros !

Pourtant, la question de l’organisation du travail est rarement remise en cause et la « réparation » prévue dans la loi est bien loin de compenser les conséquences du mal-travail.

Or, nous devons sortir de cette culture exclusivement réparatrice et compensatrice des dégâts causés par le travail et construire une véritable démarche de préventions primaires, d’éducation, de promotion du travail et de la santé et d’émancipation garantissant un équilibre entre vie privée et vie professionnelle.

Article 56 – composition de la gouvernance et de la conférence sur le financement

La CGT est plus que dubitative sur la démarche.

Soit le législateur décide de fixer un critère d’audience et alors la loi de 2008 indique que le seuil est de 8 % dans le privé, soit le législateur considère qu’il faut tenir compte de la représentativité dans le public et dans le privé, et alors deux autres organisations devraient pouvoir être représentées dans la conférence de financement et dans le projet de future gouvernance.

La ficelle est grosse, car dans aucun lieu de représentation de salariés, du public et du privé, n’a été fixée une mesure de représentativité des organisations syndicales afin de déterminer le nombre de sièges.

Pire, pour la première fois il est décidé d’empêcher des organisations représentatives dans un périmètre de faire droit à leurs représentations.

Le « compromis » trouvé sur l’âge dit « pivot » samedi l’était donc aussi sur les questions de représentativité, en permettant à une seule organisation d’être présente à l’occasion de la conférence sur le financement, ainsi que dans le projet de future gouvernance.

Par ailleurs, il serait pertinent de consulter le Haut Conseil au Dialogue Social à ce sujet.

Vous l’aurez compris, la CGT émet un avis défavorable et continue à demander le retrait de ce projet de loi.

Montreuil, le 17 janvier 2020

 

TOUTES LES RAISONS DE LUTTER CE MARDI 17 DECEMBRE 2019 !

TOUTES LES RAISONS DE LUTTER

DANS LE GROUPE SAFRAN

DANS LA METALLURGIE

 

Mardi 17 décembre 2019, sera encore, pour les salariés de la métallurgie, une journée de mobilisation essentielle pour exiger le rejet « en bloc » du projet gouvernemental de réforme des retraites qui impactera fortement, durablement et négativement le niveau des pensions de toutes et tous, que l’on soit issu du secteur public ou du secteur privé.

CE COMBAT EST CELUI DE TOUTES ET TOUS.

MARDI 17 DECEMBRE 2019

LA CGT APPELLE L’ENSEMBLE DU PERSONNEL

A UN ARRET DE TRAVAIL

  • 1 HEURE MINIMUM EN FIN DE JOURNEE
  • LA JOURNEE COMPLETE OU LA DEMI–JOURNEE

LE BUT EST DE DONNER LA POSSIBILITE AUX SALARIES DE PARTICIPER AUX DIFFERENTES MANIFESTATIONS

MANIFESTATION A PARIS (DEPART 13H30 DE REPUBLIQUE)

MANIFESTATION A VERSAILLES (DEPART 14h00 DE LA PREFECTURE)

APRES UN PIQUE-NIQUE REVENDICATIF A PARTIR DE 12H

Nous rappelons que la grève est un droit constitutionnel, nul ne peut y faire obstacle. Chaque salarié a la possibilité de choisir sa modalité d’absence, le mardi 17 décembre 2019 (Cp, jnt …)