Déclaration CGT concernant la mise en place du Travail Samedi/Dimanche.

 

 

DÉCLARATION CGT

RÉUNION EXTRAORDINAIRE

DU COMITE D’ÉTABLISSEMENT

Du mardi 24 octobre 2017

CONCERNANT LA MISE EN PLACE A TITRE EXCEPTIONNEL D’UNE ÉQUIPE DE SUPPLÉANCE DE FIN DE SEMAINE.

 

Monsieur le président,

Après quatre réunions de négociation au cours desquelles la CGT a été force de propositions en concertation avec nos collègues de la ligne Corps au service du « GAGNANT – GAGNANT »

La CGT a bien pris note que le retard conjoncturel était lié à divers aléas techniques, mais la CGT rappelle également que ce recours est dû au manque de réalisme dans l’élaboration des plannings de développement et d’investissement à la hauteur des enjeux « industriels et humains » du CCIH, de plus, notre organisation syndicale dans toutes les instances, n’a pas cessée depuis plusieurs années d’alerter les directions successives sur ces gestions industrielles qui mettent sous pression les salariés et entraine une augmentation des heures hebdomadaire travaillés et des heures supplémentaires au détriment de la santé des salariés.

Il apparait clair qu’en effectuant les investissements industriel et humain à la hauteur des enjeux dès le début, les salariés n’auraient pas à subir de telles contraintes sur leurs conditions de travail.

Pour la CGT, notre direction doit corriger ses choix stratégiques afin d’éviter que de nouvelles dérives d’organisations atypiques se reproduisent au détriment de la santé, de la vie familiale et sociale des salariés.

 

Monsieur le président, si nous notons des avancées positives dans les négociations, nous regrettons le faible montant de la prime exceptionnelle de 350 € nets versée à la signature de l’avenant au contrat, instituée afin de prendre en compte les conséquences pour le salarié liées à la modification de ses conditions d’emploi.

Nous regrettons que rien n’a été inscrit dans l’accord pour que les salariés  puissent venir en semaine bénéficier du CE, rencontrer l’assistante sociale ou se rendre au service RH et nous condamnons le fait qu’aucun engagement n’ai été pris sur l’investissement du deuxième MCM, pourtant indispensable au développement industriel et humain des lignes du futur du CCIH. Sur ce point la CGT continuera de défendre dans toutes les instances cet investissement.

En conclusion, après concertation avec nos collègues de la ligne Corps et afin de répondre aux enjeux industriels de Turbomeca HE, le syndicat CGT émettra un AVIS FAVORABLE sur la mise en place, à titre exceptionnel, d’une équipe de suppléance de fin de semaine, sans omettre que ce type d’organisation du travail ne peut être utilisée qu’occasionnellement et ne doit pas être généralisée.

Et nous exigeons qu’une organisation du travail optimale soit mise en place dès le début afin que les volontaires de l’équipe de suppléance ne subissent pas de contraintes liées au manque d’organisation. Dans ce sens nous demandons qu’ils puissent avoir accès : au kardex, au parking de l’établissement, à la cantine et à l’infirmerie sans contrainte et nous demandons que tout soit mis en œuvre pour que les informations de la direction sur la vie de l’entreprise leurs soient communiquées.

 

MERCI

TRAVAIL « SAMEDI – DIMANCHE » LA CGT SIGNE L’ACCORD

 

TRAVAIL « SAMEDI – DIMANCHE »

LA CGT SIGNE L’ACCORD

Après quatre réunions de négociation au cours desquelles la CGT a été force de propositions en concertation avec nos collègues de la ligne Corps au service du « GAGNANT – GAGNANT »

Jeudi 19 octobre 2017, la CGT a signé l’accord d’établissement sur la mise en place, à titre exceptionnel, d’une équipe de suppléance de fin de semaine.

La CGT a bien pris note que le retard conjoncturel était lié à divers aléas techniques, mais rappelle que ce recours est également dû au manque de réalisme dans l’élaboration des plannings de développement et d’investissement à la hauteur des enjeux « industriels et humains » du CCIH.

Pour la CGT, notre direction doit corriger ses choix stratégiques afin d’éviter que de nouvelles dérives d’organisations atypiques se reproduisent au détriment de la santé, de la vie familiale et sociale des salariés.

  • Les principaux points de l’accord :

Le principe est le double volontariat pour une durée minimum de 6 mois consécutifs et prolongeable une fois de 1 à 6 mois.

Le travail sera planifié sur 2 jours (Samedi et Dimanche) à raison de 12 heures par jours (6H à 18H).

La rémunération pour la durée hebdomadaire de travail de 24 heures en équipe de jour sera identique à la rémunération qui serait perçue à l’occasion d’un horaire 2×7 en équipe de semaine.

Les indemnités kilométriques « 0,38 €/km » seront versées sur la base du kilométrage réel domicile – lieu de travail. A titre exceptionnel, la prise en compte d’une distance minimale aller/retour de 30 km, sera appliquée.

Le décompte des jours non travaillés s’effectuera comme suit : Modulation le samedi et le dimanche = 1 semaine = décompte de 5 jours ouvrés. Modulation le samedi ou le dimanche = ½ semaine = décompte de 2,5 jours ouvrés.

Les jours de congés payés légaux et conventionnels seront décomptés comme suit : Congé le samedi et le dimanche = 1 semaine = décompte de 5 jours ouvrés, Congé le samedi ou le dimanche = 1/2 semaine = décompte de 2,5 jours ouvrés.

Les volontaires travailleront les jours fériés tombant un week-end (sauf le 1er mai). Les absences ne seront accordées qu’à titre exceptionnel pendant la période en équipe de suppléance. Un calendrier prévisionnel des congés sera établi et validé en concertation avec le chef de ligne et les opérateurs.

  • Les principales avancées contenues dans l’accord :

Une « prime de sujétion SD » de 800€ bruts par mois.

Une « prime de travail SD jour, incluant l’ensemble des paniers » de 170€ bruts par mois.

La Direction s’engage à réaliser une embauche en contrat à durée indéterminée dans le cadre du présent accord et de manière concomitante à la mise en place de l’équipe de suppléance.

  • Les points négatifs des négociations :

Le faible montant de la prime exceptionnelle de 350 € nets à la signature de l’avenant au contrat de travail. (Montant bridé par l’accord S/D appliqué à Bordes.)

  • Aucun engagement d’investissement du deuxième MCM.

Sur ce point, les organisations syndicales ont condamné et signifié leur incompréhension face au gel de cet investissement. Pour la CGT, ce deuxième MCM est indispensable au développement industriel et humain des lignes du futur du CCIH et nous continuerons de défendre ce dernier dans toutes les instances.

Projet d’accord NAO 2017 proposé par la CGT TURBOMECA.

 

 

Négociation annuelle obligatoire 2017:

 

La CGT réaffirme sa démarche syndicale autour:

De la consultation des salariés initiée au niveau du groupe lors du dernier trimestre 2016

De l’Analyse et traduction des revendications des salariés en Décembre 2016

De la rédaction d’un projet d’accord CGT Safran Helicopter Engines en  janvier 2017

Amendements et validation du projet d’accord par les syndiqués CGT en AG du 02/02/2017

Validation du projet d’accord par les syndicats de Bordes Tarnos et Buchelay

Remise de l’accord à la Direction et aux organisations syndicales lors de la réunion de négociation du 06 février 2017.

Compte-rendu de réunion Coordinateurs/DG Safran Lundi 16 Novembre 2015

CGT SAFRANLa séance a débuté à 10h00 par l’évocation des dramatiques attentats du vendredi 13 novembre avec le décès de deux salariés du Groupe et un blessé très grave. Ils étaient au concert du Bataclan.

La réunion se tenant sur le site de Safran Issy les Moulineaux, nous avons participé au rassemblement des salariés du site évoquant ces trois situations ainsi qu’à la minute de silence à midi.

La 1ère partie de la séance était consacrée à la signature des accords Groupe sur la formation professionnelle (signée par la CGT et les 3 autres syndicats CFDT, CGC, FO) et la GPEC (non signée par la CGT). La 2ème partie de réunion était destinée à nous présenter « un projet d’accord de méthode sur la rémunération globale et les avantages sociaux ».

Nous avions eu confirmation, au préalable, que dans cet accord de méthode serait intégrée la mesure de substitution à la majoration de l’Indemnité de Départ en Retraite (4 mois).

Avant de laisser la Direction développer sa présentation, nous avons déposé près de 7000 pétitions exigeant le maintien de ce dispositif signé par la CGT en 2012. La Direction a répondu que dès le départ elle avait dit l’impossibilité de reconduire cet accord pour des raisons de provisionnement.

Nous sommes intervenus en précisant que ce n’est pas une impossibilité de le reconduire en le pérennisant mais bien une volonté des dirigeants Safran de le supprimer. Le DRH présent à cette réunion a confirmé cette vision des choses … Les autres syndicats ne se sont pas exprimés à ce sujet !

Dans cet accord de méthode Groupe SAFRAN, la DG intègre 4 thèmes :

  • Le PERCO
  • La participation
  • Les mesures spécifiques aux salariés séniors
  • Les NAO 2016

PERCO : Dans cet accord groupe l’abondement fait partie d’un avenant annuel pouvant faire évoluer le montant total distribué aux salariés. Concernant l’abondement 2016, la DG annonce qu’il restera identique à 2015. Pour rappel c’est une enveloppe globale pouvant atteindre 15M€, avec un abondement maxi de 700€ par salarié dont 1000€ pour les séniors ayant placé volontairement leur épargne dans ce dispositif. Pour 2017, une négociation sera prévue premier semestre 2016 afin de mettre en conformité l’accord PERCO suite aux évolutions législatives liées à la loi Macron.

Celle-ci permet d’étendre les placements à d’autres Fonds et faire bénéficier un abaissement du forfait social payé par l’employeur de 20% à 16%.

La CGT, non signataire de cet accord PERCO, a demandé de transférer cet abondement de 15M€ réparti individuellement sur un dispositif retraite par capitalisation (individuel) dans un système solidaire (collectif) par répartition à créer sur le groupe tout en dénonçant l’abaissement de la part employeur sur le forfait social.

PARTICIPATION : Suite à la suppression de la Prime de Partage des Profits en 2015, nous sommes dans l’obligation de négocier un avenant à l’accord Participation Groupe (signé par la CGT), car celui-ci y fait référence. A ce jour la participation plafonne et représente 6,8% de l’EBIT Groupe (périmètre France), tandis que la PPP représentait 0,4% de ce même EBIT.

La DG déclare vouloir améliorer la formule de calcul de la réserve spéciale globale de participation (RSGP) mais n’affirme pas que la négociation d’un avenant à l’accord participation donnera automatiquement 7,2% de l’EBIT.

La CGT a fait comprendre que dans la négociation participation, il faudra discuter de l’augmentation du plancher, voire même d’avoir un reversement uniforme.

Mesures spécifiques aux salariés séniors : La direction nous a confirmé sa volonté de supprimer l’accord majoration de l’IDR, car le reconduire entraînerait à ce que celui-ci devienne pérenne et ainsi provisionner pour les 41000 salariés du Groupe (périmètre France). En lieu et place elle propose un système d’abondement dans le Compte Epargne Temps : un abondement en temps équivalant à 10 fois le nombre de jours placés, avec un maximum de 30 jours d’anticipation.

Cet accord obligerait les salariés à adhérer au CET afin de pouvoir bénéficier de cette mesure. La direction indique que 600 départs en retraite ont déjà été effectués depuis le début de l’année sur le Groupe ce qui est au-dessus de leur prévision initiale. Son exigence est que le coût de l’abondement CET représente seulement 2/3 du coût de l’actuelle IDR. La DG précise qu’elle a fait son Benchmark et qu’aucun Groupe n’avait cet avantage que constitue L’IDR…

Cependant à titre provisoire et exceptionnel la DG prolonge pour 3 mois l’accord en l’état (avec signature d’un avenant), ce qui fera que quelques salariés supplémentaires bénéficieront de cette mesure.

La CGT a dénoncé ce recul social alors que la retraite chapeau pour les hauts dirigeants est maintenue et provisionnée.

NAO : La DG souhaite intégrer ce point dans l’accord de méthode en stipulant que les négociations par sociétés doivent se dérouler de janvier à fin février 2016 et avoir 4 thèmes à développer : les jeunes embauchés, l’évolution des carrières, les séniors et l’égalité Femmes /Hommes.

Elle nous a simplement annoncé que la réunion de cadrage relative aux NAO 2016 aurait lieu le 10 décembre à 15h00, en nous précisant que ce dernier serait comparable à celui de 2015, nous disant clairement que la politique NAO 2015 était d’un bon niveau !

La CGT est intervenue pour dire son opposition à ce projet d’accord fourre-tout dans lequel on essaierait de faire croire aux salariés qu’ils sont, au global, gagnants. C’est la 1ère fois que cette façon d’aborder la négociation est pratiquée chez Safran .

Dans le même temps cette façon de faire se développe tant au niveau de la branche métallurgie qu’au niveau national à l’image de la conférence sociale. Le but recherché est de limiter le nombre de réunions de négociation sur chaque thème et d’en définir à l’avance le niveau.

Les autres syndicats s’interrogent, sans remettre en cause cette méthode, par contre ils souhaitent retirer les NAO de cet éventuel accord sur « la rémunération globale et les avantages sociaux » dont la DG a fixé les prochaines réunions les :

  • Mardi 1 Décembre
  • Lundi 14 Décembre

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Pour la CGT

Sylvain Pichard, Eric Berthold, Humberto Pais, Gérard Montuelle

Paris le 17 novembre 2015