N.A.O 2018, APRES UN CHANTAGE INACCEPTABLE A LA SIGNATURE !

 

N.A.O 2018

Il fallait deux signataires pour valider la dernière version de l’accord et éviter une décote de 0.3 % aux dernières propositions de la Direction. Signatures obtenues des syndicats, CFDT et CFE-CGC depuis mercredi 14 mars 2018, APRES UN CHANTAGE INACCEPTABLE A LA SIGNATURE !

A savoir ! Vendredi 9 Mars 2018, les 3 organisations syndicales appelant les salariés à un arrêt de travail, ont l’information que le groupe SAFRAN augmentera le budget NAO. A la réunion du 9 mars, la Direction a avoué avoir travaillé sur 3 scénarios possibles de répartition de l’enveloppe revue en stipulant que le scénario 1 été celui retenu.

Les organisations syndicales ont toutes demandées que soit appliqué le scenario 2

Les 3 scénarios envisagés par la direction concernent les salariés non-Cadres :

SCENARIO 1 : AG de 0.55% AI de 1.3% + 2 points MSU

SCENARIO 2 : AG de 0.65% AI de 1.2% + 2 points MSU

SCENARIO 3 : AG de 0.65% AI de 1.35% + 1 Point MSU

Pour les cadres, le budget passe de 2.2% à 2.35%.

La CGT, mardi 12 mars a demandé aux organisations syndicales composant l’intersyndicale, qui avait su jusque-là parler d’une même voix, de refaire front commun, mercredi 14 mars, jour de la dernière réunion.  Pour revendiquer la poursuite des négociations et exiger un retour à la proposition de 0.65% d’AG à minima (Proposition faite par la direction lors de la réunion du mardi 6 mars). Notre demande n’a pas fait l’unanimité.

Depuis la fin de ces négociations, notre organisation syndicale consulte ses adhérents.

Le résultat de notre consultation aboutira sur la volonté de signer ou non cet accord.

Cependant signature ou non, la CGT considère avoir obtenu des avancées sur des revendications grâce à la ténacité des élus CGT.

La prime Energie passe à 40 € – Le plancher du 13ème mois passe de 260 points à 267 points – L’harmonisation des seuils d’accueil des BTS et DUT qu’ils soient « tertiaires » ou « techniques » est enfin obtenu- Concernant les 2 points MSU supplémentaires, portant la MSU à 60 points, cette mesure permet un effet sur les bas salaires plus importants, ce qui n’est pas pour nous déplaire.

Pour la CGT, s’il y a des avancées intéressantes, il ne faut pas perdre de vue que les niveaux restent bas face à une augmentation de l’inflation glissée sur l’année de +1.3% à Février 2018.

Aussi, la CGT continuera d’interpeller la Direction Générale pour permettre une amélioration du pouvoir d’achat des salariés.  Mais pour obtenir la prise en compte de nos revendications, il faut que l’ensemble des salariés s’organisent, se mobilisent et luttent !

Vu le contexte de l’entreprise avec des négociations à venir sur la flexibilité du temps de travail, sur un accord Intéressement, sur les accords de branches couplés à l’application des ordonnances MACRON qui auront un fort impact, nous devons préserver notre capacité de mobilisation afin de défendre et pérenniser nos acquis, nos statuts dès le mois d’Avril.

 

Buchelay, MARS 2018

NAO, suite…

 

FLASH INFO CGT

Le 28 Février, s’est déroulé une Réunion entre la Direction et les Organisations Syndicales sur deux sujets : les Négociations Annuelles Obligatoires d’une part et l’accord « Performances et Compétences » d’autre part.

Sur la question NAO : l’unique avancée de cette matinée se résume à, + 0.1%, au niveau des Augmentations Individuelles. Pour résumer :

Non-cadre :

Augmentation Générale : + 0.55%, + 1point de MSU (59 points au 1/01/2018

Augmentation Individuelle : 1.20%,) au 1/04/2018

Le Plancher 13ème mois est porté à 260 points

Cadre :

Augmentation Individuelle : 2.1% au 1/01/2018

+ 0.15% de mesures spécifiques

Comme nous pouvons le constater la progression est moins rapide que les indicateurs financiers du GROUPE. La santé financière, encore une fois exceptionnelle, du Groupe a de bien minces retombées sociales.

Pour le reste, si l’on doit faire un constat ou une analyse, nous avons en face de nous une DRH de haut niveau. Des « artistes » qui tentent de vous faire croire et presque de vous convaincre que vous êtes rassasiés alors que vous n’avez rien mangé depuis plusieurs jours.

Sur la deuxième partie de la réunion de ce mardi (« Accord Compétence et Performance »), la CGT a quitté la salle. M. EVEN est à l’origine de ces négociations. Au travers de cet accord il amène sa propre perception de la Performance et des Compétences. Compte tenu de son départ prématuré, il n’est plus, selon nous, le bon interlocuteur.

Pour la CGT, il nous semble préférable d’avoir un entretien avec le nouveau Président afin qu’il nous fasse partager sa vision de la société avant toute reprise des négociations en cours. D’autre part, nous nous associons à l’inquiétude des salariés, quant à la tournure des événements et en particulier à cette « valse de Directeurs ».

Cette situation est dangereuse, d’autant que nous sommes dans une entreprise qui a besoin de stabilité sur du long terme. Quand nous développons une turbine, c’est un engagement sur plus de 30 ans…

De plus, la soudaineté de ces départs, le fait que notre Président parte chez notre principal client avec une parfaite connaissance de nos produits, nos projets (notamment les futurs projets comme VTOL), nos contrats commerciaux, nos marges etc…, pose bon nombre d’interrogations.

 

Il est urgent que nos Dirigeants répondent aux interrogations des salariés et organisent au plus vite une rencontre avec les instances représentatives du personnel. La CGT vous tiendra informé des différentes avancées de ce dossier…

 

LA CGT-TURBOMECA BUCHELAY

Projet d’accord Compétences et performance.

 

 

 

 

ACCORD  « COMPETENCES et PERFORMANCE »

En cette nouvelle année, la CGT vous souhaite, ainsi qu’à tous vos proches, réussite, bonheur et que 2018 vous apporte le meilleur dans votre vie.

Le meilleur socialement pour chacun d’entre nous n’est pas inscrit dans l’agenda social de notre Direction qui veut remettre en cause nos accords sur le temps de travail en passant par un accord appelé « Compétences et Performance ».

Sous couvert de performance, la Direction se focalise sur l’adaptation du temps de travail. Elle souhaite :

  • Pour les non Cadres, bloquer/anticiper/repousser les Modulations du temps de travail (MS)
  • Pour les CADRES, bloquer, anticiper, repousser les Jours de réduction du temps de travail (JRTT)
  • Modifier sur « la base du double volontariat» les forfaits jours
  • Recourir au travail du samedi- dimanche, à une équipe de suppléance face à un « aléas » dans un délai d’1 mois

Ce projet, c’est permettre une flexibilisation à outrance des salariés et du temps de travail.

 Pourtant notre Direction dispose d’un panel de dispositions accordées par le législateur et nos accords, qui peuvent le cas échéant, amener de la souplesse dans le cadre de situations exceptionnelles.

Pourquoi s’acharner à vouloir aller encore plus loin ?

Notre Direction adopte une position dogmatique pour servir les objectifs du groupe. Alors qu’il n’y a plus nécessité d’adapter l’entreprise en termes d’équilibre charges/capacités dû aux effets de la baisse des PDP, la direction de Turbomeca doit tenir les objectifs du groupe d’augmenter la profitabilité de 1% par an, pour arriver à 19% en 2019, contre 15.5% aujourd’hui.

Comment ? « Faire plus avec moins de personnel » tout en prenant le risque de mettre en danger notre santé et la qualité de nos produits.

Gagner en performance c’est possible !

Soyons bien clair, il ne s’agit pas pour nous de remettre en cause la vocation de l’entreprise. Nous voulons construire une entreprise performante et rentable, ne serait-ce qu’en tant que gage de sa pérennité.

Nous pouvons gagner en efficacité et performance en redonnant du sens au travail. Le problème ce n’est pas le temps de travail, c’est l’organisation du travail. .

L’entreprise se doit de mettre l’Homme au cœur de son fonctionnement. Donner du sens au métier, créer les conditions de l’épanouissement de chacun, permettre aux salariés d’apprendre et d’apprendre encore et donner  l’envie…

Après plusieurs années successives de plan d’adaptation, de suppression d’effectifs, de gel des embauches, beaucoup de services sont sous-tensions.

Les gains de performance pourraient être obtenus en développant des plans de progrès de QVT, de qualité de vie au travail, permettant à nouveau l’épanouissement des salariés.

« Donner du sens à son travail » Le plaisir et le sens sont des boosters essentiels de motivation, ce qui se répercute sur les performances. »

Notre entreprise sous-estime ce potentiel humain qu’elle a tendance à percevoir surtout comme un coût.  Pour la CGT, les salariés sont avant tout un levier de performance et par là même un facteur de compétitivité qui doit être mobilisé en remettant l’humain au cœur de la performance.

Nous sommes convaincus que nous avons tous une responsabilité et un rôle à jouer à cet égard.  Ainsi, notre priorité aujourd’hui doit être de nous mobiliser au service de la construction d’une vision renouvelée de l’entreprise et de son collectif de travail : c’est à la fois un enjeu en termes de santé des salariés, de compétitivité mais aussi de dynamisme.

Pour la CGT, il est hors de question de toucher à nos accords sur le temps de travail accord sur les modulations et JRTT conquis de hautes luttes.

La Direction doit abandonner ce projet de flexibilité et réorienter les négociations sur l’organisation du travail et le bien-être de ses salariés.

 

Bordes, Tarnos, BUCHELAY le 16/01/2018

PROJET D’ACCORD SUR LE TEMPS DE TRAVAIL.

 

PROJET D’ACCORD SUR LE TEMPS DE TRAVAIL

 

LA CGT A ETE REÇUE, SEULE, A LA DEMANDE DE LA DIRECTION, MARDI 21 NOVEMBRE 2017.

L’objectif était de présenter un document avec les grandes orientations de ce qui doit aboutir dans les semaines à venir à un Accord « Compétences et Performances ».

La même démarche est entreprise avec les deux autres Organisations syndicales représentatives que sont : la CFE-CGC et la CFDT. Elles seront reçues seules, tour à tour.

Au sommaire du document de travail présenté par la Direction :

1.1 – Adaptation du temps et de l’organisation du travail

1.2 – Compétences

2 – Autres thèmes pouvant être abordés     (A compléter et prioriser en réunion de travail)

LES OBJECTIFS DES MESURES :

1TEMPS DE TRAVAIL : FAIRE VARIER LE NOMBRE DE MS (modulation de service) de plus ou moins 50% par an sur 3 ans maxi. Exemple sur 1 an : 5j mini et 15j maxi pour un équipier, 7j mini et 21 j maxi pour un horaire jour.

Pour les cadres, principe du « compte temps 2016 » à la hausse ou à la baisse.

2 – Disposer d’un accord société pour le recours aux astreintes

3 – Disposer d’un accord société sur le travail du SAMEDI – DIMANCHE

 4 – Mise en place d’un observatoire des métiers

5 – Prolonger au-delà de 2017 le dispositif ELAN pour favoriser les mobilités géographiques

6 – Généraliser la mise en œuvre du livret Formation déjà mis en place sur certains secteurs

Concernant les autres thèmes pouvant être abordés :

La Direction indique entre parenthèses dans son sommaire, voir page précédente (A Compléter et prioriser en réunions de travail)

  • L’alternance comme vivier de recrutement
  • Le télétravail
  • L’articulation vie privée/vie professionnelle et le droit à la déconnexion
  • La poursuite du dispositif CESU au-delà de fin 2017
  • L’aménagement des forfaits jours

 

ALORS QUE NOUS ENTENDONS BEAUCOUP PARLER DES USINES DU FUTUR, DES LIGNES DE PRODUCTION DU FUTUR, NOUS REGRETTONS DE NE PAS AVOIR UNE DIRECTION DU FUTUR ! EN EFFET, N’AVONS-NOUS PAS LA ENCORE LES VIELLES RECETTES QUE NOUS CONNAISSONS DEJA ? Ce projet d’accord ne ferait qu’entériner ce qui a été signé  lors des NAO en 2016 et 2017.

Rappelons la position de certaines organisations syndicales, en Septembre dernier, lors des élections professionnelles, de ne pas toucher à notre accord  sur le temps de travail en pluri-annualisant les MS.

Ce projet d’accord « fourre-tout » n’a qu’un seul but : « rendre les salariés toujours plus disponibles » en établissant des nouvelles règles sur le travail du SAMEDI et du DIMANCHE, en développant le recours aux astreintes, en décalant ou en payant les modulations de service dans la limite de 42 MS sur 3 ans pour les personnes en horaire de journée, dans la limite de 29 MS au bout de 3 ans pour les équipiers.                                  Et l’emploi et l’organisation du travail dans tout ça ??

NOUS APPELONS NOS PARTENAIRES SOCIAUX A S’OPPOSER VIVEMENT A CE PROJET DE REGRESSION SOCIALE. ENSEMBLE, FAISONS FRONT COMMUN DANS L’INTERET DE TOUS LES SALARIES.