NAO 2015: Manifestations à Paris devant le siège SAFRAN

CGT SAFRAN

Le 12 mars dernier près d’un salarié sur trois du Groupe SAFRAN a débrayé suite à l’appel des 4 organisations syndicales représentatives au niveau du Groupe.

Ce mouvement, homogène dans les Sociétés du Groupe et parmi les catégories socioprofessionnelles, confirme l’incompréhension et le mécontentement des salariés face aux dernières propositions salariales faites par les Directions des sociétés du Groupe dans le cadre des NOE.

Il conforte les revendications exprimées par les Organisations Syndicales notamment lors de la réunion du 5 mars avec le DRH Groupe.

Pour l’instant les Directions restent sourdes à ce mécontentement et exigent un positionnement des Organisations Syndicales avant fin mars sur des bases qui restent inacceptables.

Dans ces conditions, l’intersyndicale Groupe CFDT, CFE-CGC, CGT et FO appelle l’ensemble des salariés du Groupe SAFRAN à amplifier la mobilisation au travers d’une journée de grève et de manifestations le jeudi 26 mars 2015, à Paris devant le siège SAFRAN et à Toulouse pour les salariés des Sociétés du Grand Sud-Ouest.

 

Dans le cadre de la préparation de cette journée du 26, l’intersyndicale Groupe invite les sections syndicales à des initiatives locales (heures d’information, pétitions, débrayages…) le 19 mars en liaison avec l’ensemble des OS présentes sur les sites.

Par ailleurs, un courrier est envoyé ce jour au PDG HERTEMAN pour revenir à une politique salariale cohérente avec la bonne santé économique et les perspectives de SAFRAN. Cette demande correspond aussi à la volonté des Organisations Syndicales de maintenir la cohésion sociale indispensable à l’efficacité collective industrielle et économique de notre Groupe.

Jeudi 26 mars 2015

Journée de grève

Manifestations à Paris devant le siège SAFRAN et à Toulouse

Discours de la CGT Turboméca Buchelay du JEUDI 12 MARS 2015.

Turbo cgt 1

Le jeudi 5 mars 2015 la Direction Générale SAFRAN a proposé aux Organisations Syndicales d’augmenter l’enveloppe de la politique salariale de 0.35% maximum sous condition de la conclusion d’accords.

 

Les Organisations syndicales représentatives au niveau du groupe SAFRAN (CFDT, CFE-CGC, CGT et FO) ont estimé à l’unanimité les nouvelles propositions de la Direction comme une avancée insuffisante.

 

La mobilisation des salariés sur tous les sites du Groupe SAFRAN est désormais indispensable pour peser et faire avancer les négociations.

 

JEUDI 12 MARS 2015

A TURBOMECA

ARRET DE TRAVAIL :

1 HEURE

 

POUR DES NEGOCIATIONS A LA HAUTEUR DES ENJEUX.

Rassemblement côté poste de garde

10h30 A 11h30 : Normale – Equipe du matin

14h30 A 15h30 : Equipe d’après-midi

 

Nous rappelons que le droit de grève est un droit constitutionnel,

nul ne peut y faire obstacle.

BUCHELAY, le 10/03/2015

Discours de la CGT Turboméca Buchelay.

(130 salariés d’équipe du matin, équipe de l’aprés midi et de la normale se sont mobilisés)

Rassemblement des salariés du groupe Safran pour se faire entendre.

CGT SAFRAN   Paris le 6/3/2015

   LA CONVERGENCE, LE RASSEMBLEMENT
DES SALARIES DU GROUPE SAFRAN
EST PLUS QUE NÉCESSAIRE
POUR SE FAIRE ENTENDRE

 

Après, les annonces des premières propositions salariales faites par nos directions, la publication des résultats 2014 du groupe Safran et les premières initiatives convergentes des organisations syndicales Groupe, l’ensemble des syndicats CGT du groupe Safran s’est réuni le 4 mars à Paris.

Les échanges confirment :

La bonne santé du Groupe Safran et de toutes ses sociétés :

– Un carnet de commande solide pour les 5 ans à venir avec des perspectives au-delà de 6 à 7 ans.

– Un affermissement du C.A. de 7%, qui va poursuivre sa progression dans les années à venir.

– Un cash-flow en augmentation de 40%.

Un mécontentement profond des salariés :

– L’excellente santé du groupe est le fruit de l‘engagement de tous les salariés et bien souvent dans des conditions difficiles,

– Les salariés sont en désaccord avec les miettes qu’ils leurs sont proposées en matières
d’augmentations générales (moyenne de 0,4% sur les sociétés du Groupe),

– La répartition des richesses priorisant les actionnaires et les hauts dirigeants est condamnée par toutes les catégories socio-professionnelles de nos établissements,

– A Safran, les femmes continuent de gagner moins que leurs collègues masculins.

– Les salariés ont du mal à se projeter en matière de déroulement de carrière.

– La remise en cause des 35 heures avec la montée des heures supplémentaires et du
déplafonnement des quotas est appliquée soit arbitrairement ou par des accords minoritaires.

Il en est de même sur l’augmentation des forfaits jours et la remise en cause des prises de congés payés.

– La précarité s’installe dans nos sociétés, avec un nombre d’intérimaires et de CDD en
augmentations.

– Les seuils d’embauches sont très bas que cela soit pour les ouvriers et techniciens, mais égalementpour les ingénieurs et cadres.

– Les organisations du travail permettent de moins en moins, aux salariés de réaliser leur mission dans de bonnes conditions de travail.

– La capacité industrielle est en baisse, le groupe Safran se projette dans une stratégie de transfert de technologies, de joint-venture et d’externalisation pour dégager plus de Cash.

La CGT rappelle que les négociations obligatoires à l’entreprise doivent aborder différents points, autres que les salaires et les rémunérations.

Ces négociations doivent abordées les questions de stratégie d’entreprise, d’emploi, de temps de travail, de formation, d’égalité professionnelle et salariale entre les
femmes et les hommes, de handicap.

Face à ce constat, les syndicats CGT du Groupe Safran mettent en débat des repères revendicatifs génériques :

– Indice : celui de l’Insee ne doit pas servir d’échelle comparative de l’inflation. En effet, cet indice ne prend pas en compte un certain nombre d’éléments de la vie de tous les jours.

Pour exemple :

l’augmentation de la taxe d’habitation, de la taxe foncière, de l’impôt sur le revenu (qui est en très forte augmentation ces dernières années) n’est pas comptabilisée dans cette base.

– Augmentation générale pour tous : afin de permettre de vivre décemment, elles ne peuvent pas être inférieures à une progression de 3,5%. Elles doivent être appliquées dès le 1 janvier.

– Grille de salaires : pour la reconnaissance et l’évolution des qualifications, les grilles de
rémunérations doivent toutes à minima commencer au Smic revendiqué par la CGT à 1700 euros brut pour un salarié sans qualification.

– Évolution de carrière : les budgets alloués doivent permettre à chaque salarié de doubler son coefficient sur toute sa carrière.

– Temps de travail : Afin de redynamiser l’emploi, la CGT au niveau national revendique un temps de travail par semaine à 32 heures avec le maintien du salaire.

– Effectif/Emploi : en cette période de départs massifs en retraite de salariés du groupe, chaque départ doit être compensé par une embauche pour garder notre capacité de travail et participer à la baisse du chômage.

– Apprentissage/compétences : la nécessité de relancer l’apprentissage dans nos établissements est criante pour transmettre nos compétences et savoirs sur des métiers en voie de disparition.

Pourquoi ne pas relancer des pôles d’apprentissage comme ils existaient à Snecma, Turbomeca, Messier, Hispano …

– L’ancienneté : Une prime est versée à chaque salarié non cadre pour sa fidélisation dans notre industrie. Elle est stoppée à 15 ans avec un montant de 15% du salaire. La CGT métallurgie revendique le passage à 20% pour 20 ans et un calcul sur l’intégralité du salaire de base pour l’ensemble des salariés.

– Préretraite : Les organisations du travail, les conditions de travail éprouvent de plus en plus les organismes. Un dispositif Safran doit être mis en place, afin que les salariés ayant travaillé dans des métiers pénibles puissent partir plus tôt.

Les syndicats CGT du groupe Safran demandent à la direction générale du Groupe :

– l’arrêt d’une gestion sociale « safranisée » et de redonner du sens à la négociation à l’entreprise.
– La satisfaction des revendications des salariés en matières salariales au regard de l’excellente profitabilité du groupe Safran et de ses sociétés et d’une nécessité de relancer l’économie de notre pays.

– L’ouverture de négociations en 2015 sur les thèmes abordés ci-dessus.

Les syndicats CGT du Groupe Safran ont proposé à l’ensemble des organisations syndicales représentatives :

– une première journée d’action dans tous les établissements du Groupe, la date retenue à été le Jeudi 12 Mars 2015 pour une autre politique salariale 2015 et l’ouverture de négociations sur les thèmes obligatoires de la négociation à l’entreprise ci-dessus cités.

La CGT du Groupe est prête à échanger sur toutes propositions tendant à rassembler le personnel pour obtenir satisfaction.

Information sur la rencontre entre les syndicats et la direction générale du groupe Safran du 5 mars :

La réunion entre les coordinateurs syndicaux groupe et la direction générale, n’a apporté que très peu de nouveauté : + 0,35%, soit des budgets allant de 1,35% (société dont l’EBIT est < à 10%) à 1,85% (société dont l’EBIT est > à 10%), ce « petit plus » ne s’appliquera qu’en cas de signature.

L’intersyndicale SAFRAN propose de reprendre les réunions de négociation en prenant en compte les thèmes relatifs aux NAO 2015.

Elle se réunira à nouveau le Lundi 16 Mars 2015 afin de faire de point sur la mobilisation du Jeudi 12 ainsi que des suites à donner au mouvement, qui pourrait se concrétiser par une Action Groupe au siège.

Négociations salariales 2015 dans les sociétés du Groupe SAFRAN

CGT SAFRANMassy, le 5 mars 2015
Négociations salariales 2015 dans les sociétés du
Groupe SAFRAN

Lors de la réunion entre les coordinateurs syndicaux et la Direction
Générale SAFRAN du jeudi 5 mars 2015, la DG a proposé d’augmenter
l’enveloppe de la politique salariale de 0,35% maximum sous condition
de la conclusion d’accords.

A l’issue de cette réunion, les Organisations syndicales représentatives
au niveau du groupe SAFRAN (CFDT, CFE-CGC, CGT et FO) se sont
réunies en intersyndicale et ont estimé les nouvelles propositions de la
Direction comme une avancée insuffisante.

C’est pourquoi l’Intersyndicale considère que la mobilisation des
salariés est désormais indispensable pour peser et faire avancer les
négociations.

Elle appelle à une journée d’action avec débrayage d’une heure minimum sur tous les sites du Groupe SAFRAN le jeudi 12 mars 2015.

Les modalités sont à définir localement.