HEURES SUPPLÉMENTAIRES
UNE DIRECTION SANS SCRUPULE !!!
A l’approche de cette fin d’année, notre direction a sortie de sa boite à outils une méthode bien connue « la culpabilisation » pour demander des efforts supplémentaires aux salariés.
En effet, après la négociation toujours en cours sur le travail du samedi /dimanche, mercredi 11 octobre 2017 par note interne cadrée du responsable de fabrication et relayée par l’ensemble des manageurs aux équipes, la direction exige dès lundi 16 octobre 2017 des heures supplémentaires systématiques en production notamment jusqu’à la fin de l’année avec une fin de poste pour les équipiers de l’après-midi à 21h40 du lundi au jeudi.
Tout d’abord, cette note du 11 octobre 2017 applicable pour la direction le 16 octobre 2017 ne respecte pas le délai de prévenance inscrit dans le Code du travail.
L’art L3122-4 stipule : « sauf stipulations contraires d’un accord d’entreprise ou d’établissement, le délai de prévenance en cas de changement de durée ou d’horaires est fixé à sept jours ouvrés.
L’art L3121-11-c-8 stipule « le refus d’exécuter des heures supplémentaires ne peut être considéré comme fautif lorsqu’il est exceptionnel et motivé par le fait que le salarié n’a pas été prévenu suffisamment tôt ».
Pour la CGT, trop c’est trop, ça va Peter ! et à plus forte raison lorsque cette note s’impose au quotidien et à l’idée qu’on ne peut refuser de finir après l’heure de fin de poste dès qu’un supérieur l’exigera.
Cependant, dans les faits, cette note dénonce la pression exercée sur les salariés à propos des heures supplémentaires et démontre comment la direction use de la flexibilité et de la dépendance de certains collègues aux H.S pour imposer à tous les dépassements et les modifications d’horaires de travail.
Pour la CGT, les heures supplémentaires imposées sont liées à la désorganisation du travail devenue structurelle et à l’incapacité de la direction à gérer correctement le site.
Pour la CGT, la variable des heures supplémentaires, c’est travailler plus pour travailler moins bien, c’est dégrader nos conditions de travail, c’est sacrifier la vie de famille, les loisirs et nos salaires… C’est également cautionner des suppressions d’emplois et le non remplacement après un départ en retraite.
La réalité que pointe la CGT : Depuis le début de l’année pour ne pas écrire depuis des années, les salariés s’engagent pour tenir les objectifs de production et budgétaire (rentabilité) en acceptant le travail en 3*7, le travail les samedis matin en HS et/ ou en HS en semaine en décalant leurs MS, en acceptant sur la base du volontariat de travailler les jours fériés.
Vouloir une nouvelle fois faire absorber d’office des heures supplémentaires aux salariés pour la CGT c’est NON ! La direction doit prendre en compte que les salariés sont usés par cette gestion industrielle et par l’accumulation d’heures supplémentaires et d’intensification du travail directement responsables de troubles sur la santé. L’acceptation ou non d’heures supplémentaires en fin de journée doit être un choix personnel qui prend en considération les contraintes de la vie personnelle des salariés… et non une obligation imposée par la direction.
DANS CE CONTEXTE, LA CGT N’EXCLUE PAS D’APPELER DE FAÇON RECONDUCTIBLE LE PERSONNEL A SE METTRE EN GREVE A PARTIR DE 13H20 OU 20H40 POUR LES EQUIPIERS ET SUIVANT L’HEURE D’ARRIVEE POUR LES SALARIES EN NORMALE.