FLASH INFO…….
BORDES – TARNOS – BUCHELAY
Pourquoi, la CGT signe l’accord d’entreprise
relatif aux mesures sociales pour 2014.
Jeudi 20 mars, en toute fin d’après-midi, la Direction Générale, mesurant bien, qu’une application unilatérale des mesures sociales, faute de signataire, galvaniserait le mécontentement, déjà existant, a présenté une amélioration du projet d’accord NAO 2014 par la proposition suivante :
- Pérennisation de la prime à hauteur de 50% soit : 75€ sous la forme d’augmentation de la prime énergie. Son montant passera au 01/12/2014 de 31€ à 37€.
Pour rappel : – La prime énergie entre dans le salaire de base, est indexée par les AG et touche l’ensemble des catégories.
En sus de cette ultime proposition des précisions ont été obtenues sur :
- La garantie à la signature de l’accord de l’embauche dans les plus brefs délais de 21 intérimaires sur les trois sites Français.
- La garantie de maintenir la capacité industrielle (40 emplois liés à la production, 21 intérimaires compris).
Prenons en compte et analysons cette signature dans sa globalité.
Les négociations annuelles obligatoires comportent plusieurs volets :
Salaires – Emplois – Conditions de travail.
L’accord qui nous a été présenté à signature n’est certes pas parfait notamment en matière salariale. Néanmoins, à la différence des années précédentes, la Direction formule des engagements sur les remplacements de départs à la retraite et, fait nouveau, l’embauche de 21 intérimaires (sur les 3 sites) dans les plus brefs délais. Ce que la CGT revendique depuis de longues années.
L’engagement de maintenir la capacité industrielle sans remettre en cause les besoins d’emplois notamment en R&D a été un élément déterminant pour la CGT.
La CGT a donc pris la responsabilité de signer cet accord.
Toutefois, Pour notre organisation syndicale, cette signature n’est pas une fin en soi. Elle est une étape qui aura le mérite, entre autre, de proposer aujourd’hui, à nos intérimaires, à nos apprentis, de pouvoir se construire un avenir à TURBOMECA.
La CGT, a tout au long de ces NAO porté ses revendications avec des principes forts :
Sur la politique salariale :
- Des AG plus fortes que les AI
- Des AI suffisantes pour garantir un bon déroulement de carrière
- Un plancher pour garantir à tous une évolution salariale minimum sur l’année
- Les reconnaissances des compétences et des qualifications hors quota.
Sur l’emploi : (volet jamais développé à ce niveau dans un accord NAO et longtemps revendiqué par la CGT)
- Une garantie sur le maintien de notre capacité industrielle avec entre autre l’arrêt de l’hémorragie des effectifs ouvriers
- Anticiper les départs à la retraite, une augmentation de la politique de formation des jeunes avec à l’issue un engagement sur un emploi.
- Ré internalisation d’activité et rééquilibrage de la charge groupe.
Au fil de cette négociation, nous, nous sommes toujours attachés à favoriser les échanges avec les partenaires sociaux, les salariés et nos syndiqués.
La dernière consultation des adhérents au niveau Société donnait mandat à la délégation de valider l’accord si la pérennisation de la prime de 150 € était garantie : 50 % de cette dernière est pérennisée. Cette mesure doit être valorisée.
Un accord n’est pas « tout ou rien », il tient compte aussi du rapport de force à un moment donné.
D’ailleurs, dans les prochains mois, la Direction projette d’engager des discussions voire des négociations visant à remettre au goût du jour, les accords sur le « dialogue social et RTT ».
La CGT affirme qu’il est nécessaire de préserver notre capacité d’intervention collective afin de peser sur ces prochaines échéances. Le poids de la finance, plus présent que jamais au sein des entreprises en général et de Turbomeca en particulier, ne doit en aucun cas se revaloriser sur le dos de celles et ceux qui crées les richesses.
Ces étapes seront donc des moments forts que la CGT engagera avec l’ambition de construire le rapport de force le plus large possible pour mener ensemble ces batailles.
Syndicat CGT, le 21/03/2014