Négociation sur la prime Macron.

News des Négociations groupe Safran :

Le mot des Coordinateurs.

 

Négociation sur la prime Macron.

 

Mr Jean-Luc BERARD, DRH groupe est venu nous présenter le contexte de l’application chez SAFRAN de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (Macron).

Cette prime est issue d’une loi non obligatoire mais que la DG Safran souhaite allouer sous la forme d’un accord. Mr BERARD souligne que cette prime n’est pas forcément l’outil le + judicieux pour les salariés Safran. D’après lui : « Est-ce que cela correspond à un besoin au niveau groupe, je n’en suis pas sûr sachant que les salariés Safran gagnent assez bien leurs vies. »

L’idée de la direction : cette prime serait versée à tous les salariés Safran dont le salaire brut annuel 2018 sera inférieur à 3 fois le SMIC annuel soit 53945 € (Salaire pris en compte : brut SS 2018). Le critère de présentéisme sera appliqué proportionnellement à un temps plein présent toute l’année.

La direction ne veut pas passer ce plafond de rémunération pour que les exonérations sociales et fiscales s’appliquent sur l’intégralité de la prime qui sera versée.

La Direction rappelle à plusieurs reprises que cette prime ne sera pas liée aux NAO 2019.

Le budget est de l’ordre de 20 millions € pour approximativement 36000 salariés soit 80 % de l’effectif France. Ce budget représente 1% du total de la masse salariale globale du groupe pour 2018.

La distribution uniforme représenterait environ 550€ par salariés concernés.

Cependant la négociation portera sur le mode de répartition de cette prime, par tranche ou linéaire avec inversement proportionnel : « Plus ton salaire augmente, moins ta prime sera conséquente ! »

Ainsi les tranches imaginées par la direction seraient :

  • De 1 à 1.5 SMIC : 800€
  • De 1.5 à 2 SMIC : 650€
  • De 2 à 2.5 SMIC : 500€
  • De 2.5 à 3 SMIC : 350€

Nous sommes invités le 23 janvier à négocier sur la base de chiffres qui seront affinés puis à nouveau le 29 pour la conclusion et la signature de l’accord.

Cette prime sera alors versée fin mars 2019.

Les Coordinateurs CGT SAFRAN

MANIFESTATION DU JEUDI 14 JUIN A MANTES LA JOLIE.

 

 

Une forte  demande des syndicats de la région Mantaise et après une réunion le 4 juin à l’UL de Mantes, la décision a été prise de manifester.

Ce Jeudi 14 juin 2018 dans le centre-ville de Mantes à partir de 9h00.

Les syndicats CGT des territoriaux de Limay, de Mantes la Ville, la FAPT (postiers), le syndicat CGT de l’Hôpital de Mantes, le syndicat CGT DUNLOPILLO, les sections CGT de SULZER et KP1, le syndicat CGT des cheminots de Mantes, les retraités CGT de Mantes ont déjà annoncé qu’ils mobilisaient pour une participation à cette initiative.

Toutes les informations sur ce mouvement ci-dessous.

Jeudi 19 avril journée de grève et manifestations interprofessionnelles.

Jeudi 19 avril 2018,

Grève et manifestations interprofessionnelles.

De nombreux secteurs de la société sont entrés en lutte. Travailleurs(es) du rail, de l’énergie, des accueils périscolaires, des bibliothèques, des musées, de Carrefour, des EHPAD, des aides à domicile, des hôpitaux, du crédit mutuel, éboueurs, fonctionnaires, lycéens et étudiants qui ne veulent pas du projet de loi Vidal, les retraités se mobilisent contre la hausse de la CSG, etc…

Ils et elles défendent leurs droits, leurs conditions de travail, leur dignité, le Service public.

Et les salariés de la métallurgie ?

En 1937 puis en 1968, les travailleurs de la métallurgie luttaient pour exiger des garanties collectives pour tous. Ces luttes ont abouti à la création puis à l’amélioration de nos Conventions Collectives. Les avantages conquis régissent notre quotidien encore aujourd’hui.

Pour rappel, l’UIMM, (au sein de laquelle SAFRAN tient une place prépondérante), a entrepris, il y a 18 mois, de remettre à plat tout le droit social de la branche. Pour elle, les conventions collectives actuelles sont obsolètes, les accords nationaux comme celui régissant les classifications sont archaïques et ne correspondent plus aux réalités du monde du travail.

Dès le début de cette négociation, la FTM-CGT n’a eu de cesse de porter à la connaissance des Métallos les enjeux et les positions respectives des différents protagonistes, tout comme elle a été porteuse de propositions cohérentes répondant aux évolutions actuelles, sur cha­cun des sujets.

La FTM-CGT a également construit le rapport de forces nécessaire en organisant 5 temps forts d’actions tout au long des premiers mois de cette négociation.

Il n’y a pas de temps à perdre pour empêcher ces reculs historiques que tente d’imposer l’UIMM. Au contraire, il faut, au nom de l’intérêt des travailleurs, exi­ger des droits nouveaux passant par une Convention Collective Nationale de haut niveau. ».  Pour plus d’informations : TM CGT https://ftm-cgt.fr/

Sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=BQ3rHQqml78.

Le plan gouvernemental de destruction du code du travail, de la protection sociale, des libertés individuelles et collectives, n’est pas la volonté du peuple. Les services publics issus des conquêtes des salariés ne sont pas un coût mais la richesse de notre société, le bien commun de tous les citoyens.

Le vrai fléau pour la société c’est le coût capital qui accapare des richesses comme jamais les rois et empereurs d’antan n’ont pu le rêver.

Alors sortons de nos prés carrés, des fausses réponses qu’on veut nous imposer tous les jours à la télévision ou dans les journaux à sensation que détiennent ceux qui ont le pouvoir financier.

Pour défendre un service public de qualité pour tous, mais également pour défendre notre Convention Collective, la CGT TURBOMECA Buchelay appelle sous deux formes l’ensemble du personnel à faire du 19 avril 2018, une journée de grève.

La journée complète ou la demie journée, le but est de donner la possibilité aux salariés de participer à la manifestation parisienne. Des bus seront mis à disposition au départ de l’Ul de mantes la ville. Départ des bus 12h00. Inscription auprès de l’Ul : 01.30.33.59.91.

1 heure en fin de poste : Pour les équipiers 12h00 ou 19h20, pour le personnel en normale suivant l’heure d’arrivée.

 

Nous rappelons que la grève est un droit constitutionnel, nul ne peut y faire obstacle.