Une véritable question de fond
Pour nos dirigeants, la seule responsabilité sociale de l’entreprise est de dégager autant que possible des profits aux actionnaires. Les objectifs fixés à 20% de rentabilité ont aujourd’hui des conséquences négatives sur les salariés.
Nous arrivons à des contradictions qui font qu’alors que le Groupe et Turboméca n’ont jamais été aussi riches, nous assistons dans le même temps à la mise en place d’une stratégie globale de recul social qui n’a pour finalité que de tenir des engagements financiers.
Dès lors, nos dirigeants se mettent à l’ouvrage en multipliant les propositions et actions qui entérinent l’idée que les salariés ne sont qu’une simple variable d’ajustement.
Cela se traduit par une volonté d’intensifier le travail et donc :
- Une volonté de réviser nos accords, qui selon eux, sont un point bloquant pour la mise en place de la flexibilité.
- Une politique de l’emploi minimaliste, pour rappel 2014 c’est traduit par des pertes d’emplois, 2015 serait de la même veine.
- La mise en place des chantiers de simplification dans l’unique but de réduire les effectifs
- Un recours conséquent à l’intérim pour 2015 avec la mise en place de la polyvalence, la polycompétence et des mobilités contraintes site ou groupe.
- Une mainmise sur nos congés libres qui de ce fait ne le sont plus…
- Question salaire, en référence aux dernières propositions, le compte n’y est pas, c’est l’austérité !!!…
Pour arriver à ces fins, il est demandé un durcissement des relations entre le management et les salariés, souvent source de conflit. En gros on revient à des vieux concepts de gestion du personnel, « C’est moi le chef et le chef a toujours raison !!! ».
Pour la CGT, le boulet ce n’est pas nous, mais le coût du capital. Il s’agit maintenant pour nous de contrer une stratégie globale de régression sociale. On veut nous faire croire que les salariés coûtent cher, que le travail coûte trop cher. Comment peut-on nous faire croire que ceux qui mettent leur savoir-faire, parfois leur santé dans leur travail seraient un coût ?
Les salariés sont la richesse de l’entreprise et son succès repose sur le niveau d’engagement de ses salariés.
Oui il y a une alternative
La rigueur et les efforts demandés sont inadmissibles, Turboméca a les moyens de mettre en place une politique qui tienne compte des aspirations des salariés et répondre au besoin social. Nous devons retrouver les chemins du progrès, du développement et de l’emploi.
Actuellement, AG : 0,4% soit 0.03€ brut / point
AI : 0,75%
Cadres : 1,35%
MERCI PATRON !
Le Groupe entend fixer la feuille de route de nos dirigeants. C’est aux salariés de Turboméca de l’écrire.
LA CGT, COMME LA CFE-CGC ET FO
APPELLE A SE MOBILISER
POUR LE POUVOIR D’ACHAT ET L’EMPLOI.
ARRÊT de TRAVAIL MERCREDI 18 FEVRIER 2015 « Rassemblement côté poste de garde »
9h15 à 9h45 Equipe du matin-Normale 14h30- 15h Equipe du soir Nous rappelons que la grève est un droit constitutionnel |
nul ne peut y faire obstacle.