LE DIALOGUE SOCIAL EST- IL DEVENU ABSURDE AU CCIH ?

LE DIALOGUE SOCIAL

EST- IL DEVENU ABSURDE AU CCIH ?

 

Pour la CGT, s’entendre, s’écouter, se parler, trouver des solutions sur l’organisation du travail, les conditions du travail, la santé au travail, la QVT… voilà les fonctions naturelles du dialogue social.

Jeudi 21 octobre 2021, au cours du CSE c’est dans un contexte de relations sociales tendues que la direction a pris connaissance des avis défavorables rendus par l’ensemble des membres élus au CSE dans le cadre du projet de Réorganisation de la Fabrication.

Malheureusement, force est de constater que le directeur a marginalisé ces avis défavorables, et les conséquences des conditions de travail sur la santé pour les salariés concernés.

A noter : Lorsque qu’un risque de RPS est identifié, l’employeur est tenu par la loi de prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la santé physique et mentale de ses salariés (Article 4121-1 du code du travail) L’employeur ne doit pas seulement le diminuer le risque, mais l’empêcher.

L’état d’esprit de la direction démontre l’interruption du dialogue social.

Dans son discours, le directeur évoque vouloir partager sur le sujet avec les salariés concernés. Pour la CGT, la direction met en place des conditions pour expliquer le bien-fondé de la réorganisation  et qu’à aucun moment la négociation sur l’objectif n’est autorisée.

Cette attitude est une remise en cause de la légitimé des Organisations Syndicales.

Depuis plusieurs mois, malgré des rendus d’avis défavorables et unanimes des organisations syndicales, ce sont des réorganisations que nous subissons avec leurs conséquences sur l’organisation du travail, les conditions de travail, l’efficacité, la santé, l’emploi…

Après la réorganisation des achats, ce sont 3 emplois encore supprimés dans cette réorganisation.

Pour la CGT, la direction doit bien prendre la mesure de la situation du dialogue social, ce qui devrait être du dialogue glisse rapidement mais surement vers du monologue avec des décisions unilatérales.

Si l’employeur n’est pas tenu de se conformer à l’avis rendu par les membres élus de chaque instances (CSSCT et CSE) il n’en reste pas moins pour la CGT qu’il s’agit d’une preuve importante dans l’étape des relations sociales avec les élus du site.

Concernant l’arrêt de travail de 15 minutes qui entamera sa 5ème semaine, encore un bel exemple d’une mesure sociale maintenue unilatéralement. Cela malgré une contestation très marquée des salariés pour lever cette absurdité. La proposition qui consiste à faire confiance au personnel n’est pas à l’ordre du jour pour la direction ! La CGT, le personnel soutient le respect des gestes barrières.

La CGT appelle le personnel à quitter leur poste de travail 15 minutes plus tôt en fin de journée, chaque jour de la semaine : Du 2 au 5 novembre 2021.

Se faire entendre, réfléchir et agir ensemble pour défendre :

Les intérêts Individuels et Collectifs

Nous en avons tous grandement besoin dans la période actuelle

Isolés, nous ne sommes rien ; organisés et ensemble nous pouvons beaucoup

REJOIGNEZ LA CGT

LE CCIH, L’ETABLISSEMENT OU IL FAIT BON TRAVAILLER !!

Turbo cgt 1

LE CCIH, L’ETABLISSEMENT OU IL FAIT BON TRAVAILLER !!

 Pour la CGT, le mal être au travail   doit pouvoir s’exprimer sans s’exposer à toute forme de répression patronale !

 Depuis quelques mois des salariés de l’atelier, subissent des avertissements, des mises à pied. Notre collègue Franck lui, a été lourdement sanctionné en étant licencié.

Étrangement, ce licenciement intervient suite aux démarches de Franck d’avoir par plusieurs courriers adressés au DRH de Turboméca, dénoncé les agissements managériaux qu’il subissait dans son secteur depuis plusieurs mois et connus par la direction. Sa démarche avait pour but de protéger sa santé physique et morale !!

Au cours de son entretien préalable à sanction, le RH de l’établissement accompagné du responsable de fabrication ont évoqué notamment des mensonges dans les déclarations de Franck. Egalement, ces derniers ont évoqué son mauvais comportement professionnel en général, nuisible au bon fonctionnement du service au cours de ces dernières semaines.

Effectivement, alors que ses causes de stress n’ayant pas diminué et s’étant mêmes accentuées, Franck a refusé d’effectuer certains contrôles faute de qualifications, de formations afin de respecter les procédures Turboméca, il a su argumenter ses décisions au cours de son entretien. Malgré cela, notre collègue a reçu sa lettre de licenciement.

 POUR LA CGT CETTE SANCTION EST INJUSTE.

Il en ressort surtout que Franck est victime de sa réputation.

 DEMAIN A QUI LE TOUR ?

 Ne rien dire, ne rien faire, c’est tactiquement reconnaitre que la direction peut licencier un salarié selon son bon vouloir en avançant des motifs qui ne tiennent pas la route. Il est à craindre que le licenciement de ce salarié ne soit suivi par une série d’autres tout aussi arbitraires et brutaux.

Outre la dénonciation d’une sanction sans mesure avec les motifs, la CGT plaide pour l’instauration d’un véritable dialogue social dans notre entreprise.

Aujourd’hui encore, malgré nos multiples interventions, beaucoup de salariés, travaillent dans le stress, subissent des pressions et craignent des représailles suite aux objectifs ambitieux affichés et suite aux nouvelles obligations disproportionnées mises en place par la direction sur le port des EPI.

Ces obligations ont accru les tensions dans certains secteurs de l’entreprise, ayant même conduit à des altercations entre managers et salariés. A cela s’ajoute la démotivation et la frustration des salariés.

Pour la CGT, la seule volonté de la direction et que notre établissement reçoive des distinctions dans les bonnes pratiques SSE.

Que peuvent valoir les médailles et titres obtenus dans le domaine de la SSE lorsque les demandes du CHSCT, des DP et des élus du CE n’aboutissent pas sur la question essentielle de santé au travail ?

Faut-il rappeler toutes les difficultés qu’ont les élus à faire respecter les réglementations en vigueurs sur des sujets tels que les conditions de travail, le Lean, les RPS, le STRESS au travail par exemple ?

Nous ne sommes pas dupes, depuis quelques mois, le climat social est devenu plus que pesant et répressif.

D’ailleurs ce ne sont pas les dernières déclarations de la direction en réunion de CE, impatiente de s’attaquer maintenant à la pause-café et pause cigarette,qui vont aller dans le bon sens.ET APRES !!!

Le bien vivre et travailler ensemble est un objectif essentiel pour notre organisation Syndicale.

Seulement, l’efficacité souhaitée par la direction passe obligatoirement par : une organisation du travail efficace qui s’appuie réellement sur le savoir et l’expérience des compagnons et des responsables des secteurs. Cela exige une véritable concertation et prise en compte des avis donnés par le personnel.

Trop de gâchis de temps et d’inefficacité sont à relever dans l’organisation actuelle et sa lourdeur administrative. Ces points ne répondent en rien aux véritables exigences d’une organisation industrielle efficace dans la situation du CCIH.

 

La CGT ne prétend pas détenir la vérité, seulement à force de tirer sur la corde « ELLE SE CASSE ». La volonté de nous enfoncer chaque jour un peu plus, les choix industriels, les choix de nos conditions de travail, ce sont nos dirigeants qui les décident.  

 

Devant une direction déterminée et fermée à un réel dialogue social une alternative est possible, c’est ensemble que nous bâtirons notre avenir …

 

LA CGT VOUS DEMANDE DE REPONDRE FAVORABLEMENT A TOUTES LES INITIATIVES D’ACTIONS QUI VOUS SERONT PROPOSEES.